« N’oublie jamais ce que es ; car le monde ne l’oubliera pas. » « Von Rosen. Ce simple nom répond à toutes les questions que vous pouvez vous poser sur moi. J’ai lu quelque part que coucher ses pensées sur le papier permettait d’y voir plus clair. A défaut d’avoir une pensive, j’ai un journal intime.  J’appartiens à une ancienne famille de sorcier. Le premier de la famille se nommait Loki Von Rosen. Nous étions les seigneurs vikings, et nous écrasions toutes les villes, tous les villages se trouvant sur notre chemin. Le respect des traditions et l’amour de la liberté couraient dans les veines de chaque membre des Von Rosen et leurs donnaient la force. Un gros poisson trouve parfois sur son chemin un poisson beaucoup plus gros et fort que lui, les Von Rosen furent écrasé par les Peyredragon. Il y a maintenant des siècles que ma famille aide et conseil la famille royale. Si bien, que par les manipulations de mon père, je fus nommée future reine, fiancée du prince, dès ma naissance. Mon père est le plus grand mécène du monde magique et ma mère contrôle le commerce maritime d’une main de fer. Le pouvoir, le sang et l’art sous toutes ses formes. J’ai grandi au son des pièces d’or qui s’entrechoquent. Entre prestige et pouvoir, jamais je n’ai eu à m’inquiéter de mon avenir. C’est bien connu, les Von Rosen sont de véritables aimants à succès. Chacun des membres de ma famille saurait reconnaître la bonne affaire à des kilomètres à la ronde. La main des Von Rosen se referme sur tous les talents avant même qu’ils ne sachent prononcer un mot, elle emprisonne les bons commerces et récupère les bénéfices. Je me revoie, me pavanant dans mes robes de soirées,  longeant ce grand couloir doré d’une demeure anglaise, prenant plaisir à sentir les regards pleins de convoitises se poser sur moi. Une princesse. Une future reine. Mais personne n’est parfait à la naissance. Etre un Von Rosen signifie être parfait, en tout moment, en toute circonstance. Les gens autour s’attendent à ce que je brille. Je dois être cette lueur qui ressort de la pièce. Je rencontre les personnes les plus importantes de ce monde, la Haute. J’aurai aimé recevoir plus d’amour que d’admiration. Quand on a six ans, c’est compréhensible. Si ma famille n’en attendait pas tant de moi, peut-être que j’aurai pu rester la petite fille innocente, mais le destin n’est jamais facile. »



« Y’a déjà assez de conneries dans le monde pour que j’en rajoute. » Je jouais dans le jardin du grand château avec Léone. Ma mère avait absolument voulu que nous restions en sa compagnie toute la matinée. Elle ne voyait pas d’un très bon œil la relation que j’entretenais avec Léone. Pour elle, il était une menace à mon futur mariage avec le prince. A cette époque, je ne comprenais encore son raisonnement, Léone n’était que mon meilleur ami, c’était absurde, et bien sur, je ne savais pas à quel point elle avait raison. Je n’en ai d’ailleurs toujours pas conscience. Nous étions donc en train de jouer tranquillement dans le jardin. Puisque nous avions perdu la matinée, nous avions eu l’idée de passer l’après midi dans dehors sous le soleil, à chercher une cachette où nous pourrions regarder les étoiles cette nuit. Souvent, la nuit, je me glissais discrètement dehors, pour rejoindre mon Vasirilis préféré et observé le ciel.  J’étais chargée de trouver des couvertures et Léone devait ramener un peu de nourriture. Nous ne nous sommes jamais rendu compte que tout le monde était au courant de nos escapades nocturnes, à neuf ans, les enfants sont encore naïfs. En y repensant, le matériel que je me procurais pour être avec Léone ces nuits là, est le seul que je n’ai jamais demandé à aucun esclave, c’était ma mission à moi, à moi seule. La nuit était tombée, nous étions allongée tous les deux en regardant le ciel, le ventre bien rempli. « Crois-tu qu’on aura notre étoile nous aussi ? » demandais-je à Léone. « Après tout, tu es un Vasirilis, et je suis une Von Rosen, je vais épouser le prince. Nous méritons d’avoir notre étoile, non ? » Rajoutais-je doucement. Léone me fixait, je savais qu’il ne serait pas d’accord avec moi, je le sentais. Un silence s’installa, un peu trop long, notre relation n’était pas toujours simple. Belle et compliquée. « Je pense que tout le monde aura une étoile Siv. Pas juste nous, tous les gens sur Terre. »  Je lui pris la main, je savais que Léone était différent des autres. Je savais que nous étions différents, mais je savais aussi que ce n’était pas important. Je comprendrais plus tard, même encore maintenant, j’ai du mal à comprendre.


« C’est difficile de mettre une laisse à un chien une fois qu’on lui a posé une couronne sur la tête. » J’observais Léone de coin l’œil. Mon cœur battait tellement fort qu’il aurait pu exploser, sortir de ma poitrine. J’essayais d’être discrète, de ne pas me faire remarquer. Depuis cinq bonnes minutes ce n’est pas ma camarade que je regardais, mes yeux faisaient une sorte d’aller retour sur elle puis sur Léone. Elle parlait, encore et encore, je n’entendais rien mais je hochais la tête. Je prenais la pomme qu’elle me tendait et je l’avalais sans attendre. Puis ses yeux croisèrent les miens. Troublés, blessés comme les miens, ne sachant comment réagir. Ils s’accrochèrent, j’aurais voulu rester plus longtemps ainsi, esquisser un sourire, mais ma tête se tourna brutalement, mon cœur sembla s’arrêter, ma respiration devint saccadée. Je sentais son regard perçant dans mon dos, il me brûlait. « Je suis désolé. Endymion m’attend. » Dis-je à ma camarade. Fixant l’horizon droit devant moi, bousculant un esclave au passage, je partis presque en courant. Loin, très loin de ces pensées maudites, très loin de ce que je ne devais pas ressentir. Je reniais mes sentiments, je reniais cette respiration, je reniais mon cœur qui battait trop vite. La chaleur. Seulement l’effet de la chaleur. Je me dirigeais vers les toilettes. En courant. Vite. Cette boule dans le ventre. Ces sentiments. Léone. Endymion. Je devais être parfaite. La pomme n’était déjà plus dans mon ventre. Je savais que ce n’était pas bien, mais cette sensation me faisait du bien à moi. Ce n’est pas seulement la pomme que je vomissais. J’évacuais tous les sentiments, toutes les sensations qui ne devaient pas faire partie de ma vie.


Je courais dans les couloirs. J’étais tellement stupide, tellement ! Cato n’avait pas fait ce que je lui avais ordonné, je ne pouvais pas me fier à lui. Je ne pouvais me fier à personne désormais. Par je ne sais quel concours de circonstances Rozen n’était pas morte, pire encore, elle était au courant que j’avais essayé de l’assassiner. Je me sentais ridicule, avoir peur d’une esclave au point de vouloir la tuer. Si Endymion l’apprenait il ne me le pardonnerait jamais. Si Léone l’apprenait il… Je retins un sanglot, du rage, de tristesse, de jalousie. Ce sentiment ne pouvait pas être nommé. Et je reniais encore plus celui qui était en train de jaillir, je détester Rozen autant que je me détestais moi d’être devenu comme ça. Je devais arrêter tous ces sentiments. Je devais arrêter cette déferlante qui allait me détruire. Je suis Siv Von Rosen. Je suis la future reine. Je ne crains personne. Cette fois là, j’eus l’impression de vomir toutes mes tripes. Elvira, ma sœur jumelle se serait moqué de moi comme jamais, encore et toujours. En pensant à elle, je vomis encore plus. J’étais mieux qu’elle, je serais toujours mieux que cette petite peste. Nous ne nous étions jamais entendue. En fait, si elle avait pu m’assassiner comme j’avais tenté de le faire avec Rozen elle l’aurait fait. Je sortis des toilettes lentement, séchant mes larmes. « Siv, qu’est-ce qu’il se passe Siv ? » Je me retournais lentement. Je connaissais cette voix trop bien. Je fondis en larme une fois de plus. Leif était là, je pouvais tout raconter à Leif.

Félicitations, petit padawan, tu es officiellement validé(e) ! Toute ta laïfe, t'as attendu que cet instant pas vrai ?  Bref, tu fais officiellement partie de la grande famille qu'est Bloody Hell et on est ravis de te compter parmi nous !

Toutefois, ton inscription (et ton intégration) ne sera que plus complète en faisant les deux-trois trucs obligatoires qui suivent la validation. Pas de soucis, ça dure cinq minutes et après, t'es lâché(e) dans la jungle, bby.  Mais tu peux toujours nous mpotter si tu es perdu(e)   

Tout d'abord, il te faudra remplir les registres afin de permettre au staff de savoir qui tu es et ce que tu fais (big brother is watching you.  ) N'hésite pas à aller vérifier ça et là si l'équipe administrative a bien fait son job ! Après ça, il te manque plus que des liens, éventuellement un scénario et des rps ! Entre deux rédactions, n'hésite pas à venir flooder et jouer avec nous ! Et si jamais tu dois partir, passe par les absents, tu serais un amour !
Bref, bienvenue, félicitations, on t'aime, merci.