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there’s a fire starting in my heart. (léone)

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Siv Von Rosen
YOU MAY HAVE YOUR SWORD
BUT I HAVE MY BOOKS
Siv Von Rosen

YOU MAY HAVE YOUR SWORD BUT I HAVE MY BOOKS

there’s a fire starting in my heart. (léone) Large

« cet amour querelleur, cette haine amoureuse, ce tout créé d’un rien, cette pesante légèreté, cette vanité sérieuse, cette innommable chaos des plus aimables formes. » ϟ Léone.


ϟ ÂGE : 21 ans.
ϟ CURSUS : Arts et Littératures.
ϟ ALLÉGEANCE : Von Rosen.
ϟ BUT : Léone. Ce sera, c'était et c'est Léone. Je suis tout simplement trop aveuglé par mon attirance pour Endymion pour l'avouer.

LOVE IS A REVOLUTION
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MessageSujet: there’s a fire starting in my heart. (léone) there’s a fire starting in my heart. (léone) EmptyJeu 26 Juin - 17:58


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LEONE & SIV


« Madame le professeur, pourriez-vous m’écrire une autorisation pour entrer dans la réserve ? Je dois faire des recherches très spécifiques pour mon compte rendu et j’aurai besoin d’avoir accès à la réserve. » Elle me toisa de son regard perçant, si chargé d’expérience. J’attendais patiemment qu’elle daigne jeter un œil au parchemin que je lui tendais, une sorte de résumé de mon travail. La réserve était un lieu extrêmement surveillé, j’avais rarement pu y mettre les pieds mais ce devoir était très important et je me devais d’être celle qui aurait le plus d’originalité. Evidement, avec mon statut je n’aurais aucun mal à accéder à la réserve, le professeur ne me refuserait jamais cette lettre, ce n’était qu’une formalité. J’aimais faire les choses en ordre. « L’insertion des arts dans la société magique, et leurs influences : entre mythes et réalités politiques. » Répéta-t-elle en levant la tête, me fixant de nouveaux de ses yeux perçants. Ce regard me faisait froid dans le dos, il en aurait glacé un hippogriffe. « Mon sujet. Je souhaite avoir accès à la réserve pour approfondir mes recherches, que se soit pour de bonnes ou de mauvaises raisons, malheureusement, les livres à dispositions ne donne que des informations de surfaces, je souhaite faire mes recherches avec plus de profondeur. » Répondis-je avec une voix assurée, une lueur de détermination dans les yeux. Mon professeur apposa le cachet de l’établissement sur ma lettre, je sentie un vent de décontraction glisser dans tout mon corps.  Je pris ma lettre et sortie du bureau un sourire aux lèvres.

◊◊◊

J’avais passé la matinée dehors, au soleil, dans le parc. J’essayais de faire la liste des thèmes et des types d’ouvrages dans lesquels j’aurai le plus de chance de trouver des réponses à mes questions. Lorsqu’un élève avait accès à la réserve, il passait l’après-midi enfermé à l’intérieur, pour deux raisons : la première, c’est que l’accès difficile voulait qu’on profite au maximum des quelques heures que nous avions, la seconde, c’est que la bibliothécaire ne s’amusait pas à ouvrir et fermer toutes les trente secondes. Contrairement à mon frère, j’étais moins souvent fourrée dans un livre pour le plaisir, mais lorsqu’il s’agissait de travailler, je pouvais passer des heures à prendre des notes sur un ouvrage. Ce n’est pas vraiment que le sujet me passionnait mais j’aimais travailler, j’aimais montrer que je pouvais être la meilleure et me surpasser dans un domaine. En tant que future souveraine de ce royaume, et en tant que la fiancée du prince, mes notes devaient être irréprochables. Malheureusement, autant je brillais en théorie, autant j’étais d’une nullité à faire peur en pratique. Si un jour quelqu’un me provoquait en duel, j’étais presque certaine d’y passer en me servant seulement de ma baguette magique. Et tant mieux pour moi, personne n’oserait provoquer Siv Von Rosen en duel. Ce qui m’énervait, c’est que j’avais beau tout faire pour être parfaite, certaines choses échappaient à ma vigilance. On pouvait facilement parler de mes impulsions comme la tentative d’assassinat de Rozen ou encore le fait que j’ai dit son nom pour le tournoi des épines alors qu’il n’était pas sortit. On pouvait aussi parler de ma boulimie, dont je ne parlais à personne, et ces derniers temps, mon ventre me faisait atrocement souffrir. On pouvait aussi parler de Léone. Il me manquait. Mais je ne pouvais pas penser à lui, je ne le devais pas. Je chassais aussitôt toutes ces mauvaises pensées de ma tête pour me concentrer sur mon devoir. Je suis Siv Von Rosen, et mêmes les pires horreurs ne doivent pas m’effrayer. Je m’acharnais depuis presque trois heures sur les livres, j’avais presque terminé. La réserve était grande, emprunte d’une ambiance mystérieuse, magnifique. Un bruit de cliquetis me tira soudainement de mes pensées. J’entendis la bibliothécaire dire à un élève qu’elle devait s’occuper de la restauration d’un rayon, et qu’elle ne serait pas là avant un moment. Je relevais la tête. Mon cœur fit un bon. J’étais bloquée ici pendant un bon moment. Avec Léone. J’ouvris la bouche. Je la refermais. Qu’avais-je dit ? Ne plus être troublée. Je m’éclaircis la voix. Ouvrit la bouche. La referma. Je baissais la tête sur mon devoir.
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MessageSujet: Re: there’s a fire starting in my heart. (léone) there’s a fire starting in my heart. (léone) EmptyVen 27 Juin - 18:14

Le parc du château était bondé d'élève en ce début d'après-midi, Léone était lui-même allongé sur l'herbe, jouant avec son chat. A ses côté Hunter et Cato rigolait fortement. Lui-même exquise un sourire, c'était impossible de faire la tête en leur compagnie. Son chat ronronne sous ses caresses et les pensées de Léone divaguent loin très loin. Il avait encore beaucoup de travail à faire, de choses à planifier, des plans à construire, des gens à réunir. Il se dit que parfois, il aurait aimé n'être qu'une personne normale et non un jeune homme de vingt et un an à la tête de la résistance. Et puis, s'il n'y avait que ça mais non, il fallait que sa meilleure amie se retrouve enchaîner à son pire ennemi et que la femme qu'il croyait connaitre n'était plus ce qu'elle était. Il soupire, il n'a pas envie de bouger mais il le doit. Il doit se rendre à la réserve, il doit s'enfermer dans cette pièce sentant le moisi et la poussière. Il aurait aimé s'en passer, fouiller dans de vieux livre n'était pas du tout son fort, il préférait largement la pratique à la théorie. Non il n'a pas le choix parce que son père lui avait envoyé ce matin une lettre codé et bien sûr pour la déchiffrer il devait se rendre à la réserve comme à chaque fois. Il aurait aimé pouvoir emprunter le livre cela lui aurait évité de s'y rendre régulièrement  mais aucun bouquin ne pouvait sortir de cet endroit et ce n'était pas faute d'avoir essayé croyez le bien. Il aurait pu également apprendre par coeur le moyen de déchiffrer le code mais par précaution et pour plus de sûreté, Léone et son père faisait en sorte de toujours changer et pour rendre la chose plus compliqué il mélangeait les codes, chose que eux seul savait. " les mecs je reviens j'ai un truc a faire ... Faites pas trop de conneries sans moi " A peine c'était-il levé que Hunter et Cato allait bon train pour le charrier sifflant derrière lui pensant qu'il allait retrouver une fille. Il aurait préféré et comme toujours il en vient à penser à Siv. Lorsqu'il pense à elle, s'est une nuée de sentiments qui déferlaient en lui, cela passait par de la tristesse puis de l'incompréhension puis de la colère, surtout de la colère. La bibliothécaire était là, à son poste, il sait qu'il faut une autorisation spéciale pour y rentrer mais Léone avait réussi à se la mettre dans la poche, il suffisait de s'appeler Léone Vasirilis, d'avoir un charme fou et un sourire ravageur et le tour était joué. " Tiens tiens tiens mais c'est ma bibliothécaire préfère ... Est ce qu'elle aurait la gentillesse de m'ouvrir les portes de son royaume ... " voyant qu'elle hésitait comme à chaque fois, il se rapprocha d'elle battu des cils, sourie a pleine dent, se pencha vers elle et murmura un s'il vous plait à faire fondre tous les coeurs des filles. Pas manquer que déjà, elle se dirigeait vers la porte avec son trousseau de clé. " vous êtes la meilleure !" Dit-il avec un clin d'oeil qui la fit rougir ce qui fit rire le jeune Vasirilis de plaire à une vielle dame.vElle balbuta quelque chose expliquant qu'elle avait à faire et qu'elle ne serait pas de retour avant un bon moment. Léone se dit que de toute façon il allait être coincé là un bon petit moment. Il fit un signe de tête à la bibliothécaire et la regarda refermer la porte sur lui. Il soupira à nouveau un long et très fort soupire, il passa une main dans ses cheveux posa la main sur sa poche et sentie la lettre de son père. Il était un peu inquiet, lorsqu'il communiquait secrètement cela avait toujours un rapport avec la résistance et Léone avait toujours peur de lire de mauvaises nouvelles. Il était toujours en train de regarder la porte pensif, le Vasirilis se retourna enfin et là, quel fut son choc en découvrant qu'il n'était pas seul. Il fallait qu'il tombe sur elle, de tous les élèves du château il fallait que ce soit elle. Siv Von Rosen, ex meilleure amie, trouble de son coeur et futur amour ce qui bien sur ne savait pas. Ses traits se tirèrent, son regard ce durci, son sourire disparu. Il n'avait pas envie de la voir, pas envie de lui parler, pas envie d'être prêt d'elle. Il savait qu'elle l'avait vu malgré qu'elle essayait de se cacher derrière un bouquin. Il ne ferait pas d'effort, il ne la saluerait pas, ne lui adresserait pas un mot, il allait l'ignorer faire comme si elle n'existait pas. Il passa à côté d'elle sans un regard et se dirigea vers la colonne de livre qui l'intéressait mais dans sa tête la lettre n'avait plus aucune importance, il n'y avait que Siv dans ses pensées. Il avait beau essayé de se concentrer il sentait sa présence derrière lui, il ne pouvait s'empêcher de jeter des regards par-dessus son épaule. Non il ne ferait pas le premier pas, même s'il mourrait d'envie de lui parler ou plutôt de lui dire ses quatre vérités en face. Il arrive sans trop savoir comment a tomber sur le livre qu'il lui fallait, il s'en empare rapidement et s'écarte le plus loin d'elle pour s'installer à une table afin qu'elle ne voit pas ce qu'il faisait.
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« cet amour querelleur, cette haine amoureuse, ce tout créé d’un rien, cette pesante légèreté, cette vanité sérieuse, cette innommable chaos des plus aimables formes. » ϟ Léone.


ϟ ÂGE : 21 ans.
ϟ CURSUS : Arts et Littératures.
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MessageSujet: Re: there’s a fire starting in my heart. (léone) there’s a fire starting in my heart. (léone) EmptySam 28 Juin - 8:01


Il passa à côté de moi sans un regard, un air si dur sur le visage que j’eus l’impression de n’avoir jamais existé pour lui. Une rage intérieure me pris si intensément que j’aurai souhaité pouvoir hurler à m’en déchirer les poumons. Je fis une tâche d’encre sur ma feuille sans même m’en apercevoir. Je ne savais pas quelle sentiment était le plus approprié, je ne savais pas non plus quoi ressentir. De la rage ? Certainement. De l’indifférence ? Impossible. De l’amitié ? Trop différent. De la compassion ? Aucun sens. Du manque ? Enormément. De l’amour ? Absurde ! Il fallait que je pense à quelque chose qui me permettrait de me concentrer sur mon devoir, ou plutôt à quelqu’un qui occupait toujours toutes mes pensées, Endymion. Je devais imaginer qu’il était assis à côté de moi, à rire avec moi, à me faire des compliments et… je sentais toujours la présence de Léone dans mon dos. Je ne pouvais penser à personne d’autres quand il était là. J’eus envie de renverser l’étagère de livre avec une puissance insoupçonné, de détruire cette barrière qui nous séparait. Pour faire quoi ? Aucune idée. Juste pour le regarder en face, peut-être lui parler, ou se disputer : tout était mieux que de l’indifférence. Ce silence de plomb, cette gêne pesante dura une bonne demi-heure, peut-être un peu plus, je n’en sais rien à vrai dire. Je réussis à écrire quelques notes difficilement, les minutes semblaient s’éterniser à n’en plus voir la fin. Léone restait assis très loin de moi, sans même m’accorder un regard. Je ne pouvais plus supporter cette situation. Je fermais mon cahier d’un seul coup, un bruit qui résonna dans toute la réserve, rassemblait mes affaires, puis, avec un courage dont je n’avais pas fait preuve depuis longtemps je vins m’assoir juste en face du poufsouffle. Je posais mes affaires sur la table sans un bruit, essayant de contrôlant mes tremblements incessants je pris une plume, de l’encre et j’ouvris mon livre. Se concentrer alors qu’il était à présent si près était encore pire qu’avant et tout bonnement impossible. Je reposai la plume sans un mot. Léone semblait ne pas vouloir de ma présence, ignorant totalement mon agitation. Prise au dépourvue, je ne savais plus vraiment pourquoi j’étais venue me placer juste en face de lui, encore une de mes impulsions. Il fallait toujours que j’agisse avant de réfléchir, j’eus envie de me frapper intérieurement. Relevant la tête, je fis un léger raclement de gorge pour lui signaler ma présence. Peut-être daignerait-il lever la tête et dire quelques mots ? Il n’en fut rien, il continuait obstinément à ne pas vouloir m’adresser la parole ce qui me donne encore plus envie de hurler. Je retins l’impulsion soudaine de vouloir l’assommer avec mon livre. Je me raclais encore une fois la gorge, impatiente, plus fort cette fois ci. « Léone, je suis juste en face de toi. » Dis-je en murmurant, le fait qu'on m'ignore m'insupportait tellement. J’observais à présent Léone avec attention, j’avais perdu l’habitude de le détailler ainsi. Il avait changé depuis la dernière fois, plus grand maintenant, ses cheveux lui donnaient un air rebelle. Il y a quelques temps, nous aurions rit dans cette réserve, nous aurions mangé même si c’était interdit, il m’aurait raconté les derniers détails de sa vie. Le soir, nous serions sortis en cachette pour se remettre de cette après-midi enfermé à la bibliothèque, et j’aurai posé la terre sur son épaule. Je me serrai même endormi contre lui. Cela faisait tellement longtemps que je ne m’étais pas blotti contre lui. Je ne pensais qu’à me blottir contre Endymion. Je me secouais intérieurement, c‘était normal ! Je l’aimais et j’allais l’épouser, nous serions heureux pour toujours en régnant sur le royaume. J’aurai tout de même pouvoir regarder Léone dans les yeux à cet instant précis, je savais qu’un moment pareil ne se représenterait pas avant longtemps. Il semblait toujours très occupé et j’étais toujours entouré de ma troupe d’amies. « Tu vas bien ? » Ma question était stupide, inutile et banale à en mourir. J’avais juste besoin de savoir, parce que ne plus rien savoir de Léone pouvait me rendre folle. Souvent, j’occultais ces pensées. Je me maudis, je n’aurai jamais du poser une question aussi vide ! « Qu’est-ce que tu fais ? Un devoir ? » Demandais-je curieuse, presque pour me rattraper de mon idiotie. Je n’arrivais pas lire de la où j’étais, les tables étaient grandes et un gros livre cachait son parchemin.
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MessageSujet: Re: there’s a fire starting in my heart. (léone) there’s a fire starting in my heart. (léone) EmptyJeu 3 Juil - 19:15

Il tient le coup, il ne l'a pas regardé, pas même un coup d'oeil en biais. Il a le regard penché sur sa lettre mais tout est flou, il ne distingue aucun mot. Les livres sont ouverts devant lui, il tient sa plume dans sa main, il ne remarque même pas l'encre qui coule sur la table. Il ne pense qu'à elle, il se remémore leur enfance, tout était si parfait en ce temps et tout avait changé, Siv avait changé pas lui, elle. Tout n'avait pas été facile il en convient avec sa famille qui faisait tout pour les séparer. Mais tout était de sa faute, il aurait pu surmonter cela mais elle avait choisi endymion a sa place, elle avait osé le choisir lui alors qu'elle savait très bien l'aversion qu'il avait pour ce mec à quel point il le détestait. Il ne comprenait pas comment son ancienne amie avait pu lui tourner le dos pour Endymion, qu'elle est choisie de lui tourner le dos, d'oublier tout ce qu'ils avaient vécu. Lorsqu'il y repensait cela lui brisait le coeur, elle lui manquait c'était ça le pire, il l'avait dans la peau, il voulait la retrouver. Il voulait retrouver leur complicité d'avant, pouvoir rire et parler à nouveau sans que cela parte au quart de tour. Il est complètement perdu dans ses pensées qu'il sursauta lorsqu'il entendit un livre se fermer violemment ce fut plus fort que lui, il avait été obligé de regarder la provenance du bruit. Forcément que c'était Siv, qui cela pouvait-il bien être d'autre, ils étaient seuls dans la réserve. Aussitôt, il rebaissa les yeux, la regarder lui faisait trop mal. Il se replongea dans son travail, il devait faire abstraction de ses sentiments, il y avait des choses beaucoup plus importantes que Siv. Mais celle-ci n'avait clairement pas l'intention de l'ignorer et de rester loin de lui. Il avait toujours la tête baissée vers la table mais il pouvait entendre ses pas sur le sol qui se rapprochait de lui, il pouvait entendre dans le silence morbide de la bibliothèque le froissement de ses vêtements quand elle bougeait et lorsqu'elle s'assit sans rien dire en face de lui malgré la distance, il put sentir son parfum, son parfum si envoutant qu'il ferma les yeux en priant qu'elle disparaisse, il serra les poings tellement il était tendu. Il détestait se sentir comme ça, partagé entre deux sentiments, d'un côté son coeur tambourinait dans sa poitrine et d'un autre il fulminait contre elle. Comme si du feu et de la glace se rencontrait en lui et il ne savait pas quel sentiment dominait. Elle se racla la gorge, il gratta sur son parchemin. Etre ainsi avec elle lui faisait espérer la retrouver mais aujourd'hui il n'avait pas envie de faire d'effort, il n'irait pas vers elle. « Léone, je suis juste en face de toi. » Il laissa le silence s'installer à nouveau, il se focalisa sur sa lettre mine de rien il avait réussi sans trop savoir comment à déchiffrer la première phrase. Un exploit en ayant la tête totalement ailleurs. « Tu vas bien ? » Que voulait-elle ? Il n'arrivait plus à savoir ce qui se passait dans sa tête, elle pouvait se comporter comme avant et l'instant d'après il ne la reconnaissait plus. « Qu'est-ce que tu fais ? Un devoir ? » Aussitôt Léone se mit en alerte, sur la défensive elle ne devait surtout pas voir ce sur quoi il travaillait. Il leva la tête et la fixa dans les yeux, un regard si perçant que Siv sursauta et eu un mouvement de recul, son regard fut plus dur qu'il ne le voulu. Il se radoucit aussitôt en voyant la peine dans les yeux de Siv, il avait beau la détester parfois il ne supportait pas de la voir triste ou peiner. Son trop grand coeur le perdra un jour. « Ouai ... un devoir ... » Elle dut se rendre compte qu'il ne voulait pas s'étendre sur la question car il l'a vit se renfermer et commencer à bouder, cette moue qui le faisait tant rire quand ils étaient petits il le faisait exprès à cette époque et si cela le faisait rire maintenant cela le perturbait, il avait des frissons sans raison et cette folle envie de pencher son visage vers celui de Siv et d'embraser ses lèvres boudeuses. Il secoua la tête pour chasser cette stupide pensée, que lui arrivait-il pour avoir envie d'embrasser Siv, elle n'était juste qu'une amie et encore il se demandait si elle l'était encore. Ne supportant plus le silence pesant qu'il y avait entre eux, il se décida enfin à lui parler. « Tu n'es pas collé à ton Endymion ... c'est rare ... » Bon ce n'était pas le meilleur sujet de conversation surtout qu'il savait que c'était un sujet tendu entre eux et que ça finissait souvent mal, Siv n'aimait pas que Léone dise du mal de son fiancé mais il ne pouvait pas s'en empêcher, c'était plus fort que lui, il devait dire ce qu'il lui passait par la tête, il avait été toujours franc avec elle, il ne s'arrêterait pas maintenant.
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« cet amour querelleur, cette haine amoureuse, ce tout créé d’un rien, cette pesante légèreté, cette vanité sérieuse, cette innommable chaos des plus aimables formes. » ϟ Léone.


ϟ ÂGE : 21 ans.
ϟ CURSUS : Arts et Littératures.
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ϟ BUT : Léone. Ce sera, c'était et c'est Léone. Je suis tout simplement trop aveuglé par mon attirance pour Endymion pour l'avouer.

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MessageSujet: Re: there’s a fire starting in my heart. (léone) there’s a fire starting in my heart. (léone) EmptyMar 8 Juil - 13:24


Léone releva la tête brusquement. Il avait un regard si noir que je retins de justesse un léger hoquet, mais je ne pus m’empêcher de sursauter, m’écartant tout aussi brusquement de lui. Ce regard, je ne le connaissais que trop bien pour l’avoir vue sur son visage en présence de personne qu’il n’appréciait pas ou lorsque par exemple, il apprenait une nouvelle qui le mettait dans une colère incontrôlable. Mais envers moi, c’était la première. Mon cœur se serra si fort que j’eus envie de l’arracher de ma poitrine, je n’avais jamais pris conscience jusqu’alors de la gravité de la situation. Je n’en avais toujours pas conscience, mais je savais maintenant que ce n’était un jeu ou une dispute d’enfant. Comme Leif me l’avait dit il y a peu de temps, j’étais devenue une adulte et je devais me conduire en tant que telle, être responsable, réfléchir sur mes actes. Et cela ne valait pas seulement pour moi, Léone avait changé physiquement certes, mais lui aussi avait grandit, lui aussi était devenu un adulte. En cet instant, je pouvais affirmer qu’il s’en sortait mieux que moi, sa réaction en était la preuve : notre dispute ne fait pas partie des altercations gentilles de notre enfance. Son regard se fit plus doux, peut-être s’était-il rendu compte de la dureté de son geste. Ce regard je le connaissais bien aussi, c’était celui qu’il adressait à des gens qu’il appréciait, mais j’étais plus que cela. J’étais sa meilleure amie. Avant. Un nouveau sursaut me pris, mon cœur ne savait pas à quoi s’en tenir, se serrer, se détendre. Quoiqu’il en soit, je me sentais nauséeuse. J’avais envie de m’empiffrer et de tout vomir, j’en mourrais d’envie. « Ouai … Un devoir … » Répondit-il enfin. D’un geste sec et rapide, il rangea ses documents, ou plutôt, il les poussa un peu vers lui, là où je ne pourrais pas les voir. Ce n’était pas la peine de se donner tant de mal, j’avais très bien compris au son de sa voix qu’il n’avait aucune envie d’en parler. Agacée, une mine boudeuse se dessina sur mon visage. Les moments où Léone se confiait à moi me manquaient et le voir se confier à d’autres filles me rendait verte de jalousie. Je pensais soudainement à Rozen espérant qu’il n’apprendrait jamais ma tentative d’assassinat, sur le moment je n’avais pas réalisée les conséquences de cette action. Et la plupart des gens au courant étaient liés à Léone. J’avalais ma salive difficilement en essayant d’oublier ce détail, qui n’en était certes pas un. Ces derniers temps, je transformais en détail tous les évènements qui me troublaient ou qui semblaient m’affecter. J’essayais de me protéger, de moi-même, de cette boulimie et de mes sentiments beaucoup trop impulsifs et débordants. Ce jour ne serait plus qu’un détail lorsque je sortirais d’ici, faire comme si rien ne s’était passé serait beaucoup plus que de faire face à tous ces chamboulements qui possédaient mon corps. « Bien. » Dis-je à Léone en gardant ma petite mine boudeuse. Lorsque nous étions enfants, cela marchait toujours, il craquait et se mettait à me raconter tout ce qu’il ne voulait pas me dire. « Tant pis. J’aurai pu t’aider … » Continuais-je sur la même lancée essayant de dissimuler un petit sourire. Cela faisait tellement longtemps que je ne m’étais pas adressée à Léone de cette manière que je n’étais plus aussi sure de moi. Ce lieu clos et protégé donnait l’impression d’une bulle, un monde où rien d’autres n’existait à part les objets et les personnes qui se trouvaient à l’intérieur. Soudainement, Léone choisit de changer de sujet de conversation. Si on peut appeler cela « changer », au vu de la longueur des mots échanger.  « Tu n’es pas collé à ton Endymion … c’est rare … » Me dit-il en me regardant bien en face. Mon visage se décomposa soudainement, en ce moment même, je ne savais pas vraiment si j’avais des envies de meurtres impulsives ou si je souhaitais plutôt faire une crise d’hystérie que l’on raconterait encore dans cent ans. Je lançais à Léone un regard noir, il savait que c’était le sujet fâcheux, il savait parfaitement qu’à fois qu’on abordait Endymion ensemble cela finissait en dispute. Je ne comprenais pas son comportement, et je ne comprenais même pas le mien dans de telle situation. Incontrôlable, je ne pus m’empêcher de lui répondre d’un air méchant. « C’est plus fort que toi ? Il faut toujours que tu remettes Endymion sur le tapis ! Si tu arrêtais de vouloir t’entêter à le détester peut-être qu’on en serait pas là en ce moment ! » Ce qui signifait qu’on ne serait en froid comme on l’était. A croire que Léone ne voulait plus mon bonheur, à croire qu’il se donnait un mal fou pour trouver à chaque fois le moyen de me faire comprendre qu’il détester l’idée que je sois la future fiancée d’Endymion. Je détestais ces discussions, parce que les sentiments que j’avais pour Léone se mêlaient toujours à une rage sans nom que je ne pouvais contrôler. J’avais définitivement la nausée.
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