| | everybody loves me ■ (richard) | |
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| Sujet: everybody loves me ■ (richard) Mer 2 Juil - 19:08 | |
| richard joan elswood “ a man unwilling to fight for what he wants, deserves what he gets. ”
THE THINGS WE LOVE THE MOST DESTROY US EVERYTIME POWER RESIDES ONLY WHERE MEN BELIEVE IT RESIDES △ CARTE CHOCOGRENOUILLE III. TON IDENTITÉ. Nom elswood. alliés de la puissante et noble famille des Von Rosen. c'est une famille connue pour sa richesse et son savoir-faire en matière de navires. tant pour les fabriquer que pour les manipuler à travers vents et tempêtes. ils possèdent une île au nord-est du Danemark, non loin des frontières suédoises. Prénom(s) richard. c'est le prénom de son arrière grand-père, un homme fort et robuste, connu pour avoir redoré le blason et les richesses de la famille. joan, de son deuxième prénom, est un hommage à son père biologique, disparu après le naufrage de son navire. Date de naissance il est né un vingt-trois novembre. Lieu de naissance dans le manoir elswood, sur l'île læsø, au danemark. Age vingt-deux ans. Statut de sang sang-pur. Maitre/Esclave non défini pour le moment. Maison gryffondor. Année neuvième. Baguette sa baguette est en bois de charme, s'accordant avec sa passion dévorante pour les femmes et les eaux tumultueuses des océans. le cœur est un poil d'incube -ça le fait particulièrement sourire, puisqu'il connait les rumeurs liées à cet ingrédient- et pour finir, elle mesure dix-neuf centimètres. Niveau de sorcellerie ah, richard n'est pas connu pour ses connaissances théoriques en matière de sorcellerie, lui qui n'arrive pas à suivre un cours sans piquer du nez. néanmoins, il est dôté d'un bon instinct qui lui donne un avantage lors de la pratique. Epouvantard le feu, la chose la plus destructrice qu'il connaisse. il se voit brûler, les flammes le consumant très lentement. | IV. IMPRESSIONNE-NOUS. Tu t'avances doucement vers la demoiselle, d'une démarche féline dont tu as le secret. D'après le regard qu'elle t'adresse discrètement alors qu'elle remarque ta silhouette s'approchant dangereusement, tu sais qu'elle te connait. Oh, Richard, tu as une réputation qui te précèdes, c'est certain. Ton minois affiche des traits séducteurs, ton sourcil se lève malicieusement et tes lèvres s'étirent alors que tu arrives face à elle. C'est ainsi que la plupart des donzelles te découvrent la première fois. Tu es conscients de ton charme et de tes aisances en présence de la gente féminine, c'est sans doute ton plus grand atout. Même les plus têtues admettent que ton audace pour les séduire est des plus agréable. Tu apprécies tous les caractères de tes cibles. Les filles fragiles qui veulent que tu sois le prince charmant qu'elles attendent tant, comme les femmes fortes, aussi fracassantes que les vagues de ces mers en pleine tempête sur lesquelles tu adores naviguer. Cette fille, tu sens que c'est déjà dans la poche. Que ce soir, elle te fera les yeux doux pour que tu colles tes lèvres rosées contre les siennes et que tu réchauffes cette place si vide dans son lit et dans son cœur. C'est une nouvelle, dans l'école mais on lui a certainement déjà dit de se méfier du gryffondor aux airs patelins. C'est un fait, tu as brisé le cœur d'un nombre plutôt impressionnant de demoiselles dans le château. Tu ne sais pas vraiment d'où te viens cette passion pour entretenir le titre du plus goujat de tous. Tu les courtises, tu les charmes, tu leur fait avaler toutes les couleuvres qu'elles étaient prêtes à engloutir dès que tu as posé tes pupilles aussi bleues que l'océan sur elles. Tu joues. Comme tu t'amuses de beaucoup de choses. « Vous avez une peau magnifique. Vos cheveux sont aussi doux que de la soie, est-ce possible ? Vous êtes la plus belle des fleurs. Vous savez, je crois que je peux changer, grâce à vous. » Cette dernière phrase, c'est sans doute ton mensonge préféré. Ton piège favori pour ces jeunes filles éperdument décidées à te changer, toi, le don juan dont le cœur est stérile face aux moindres sentiments. Ce n'est pas une rumeur, ça. Tu ne sais pas ce que c'est, l'amour. Celui de ta mère, le plus pur et le plus véritable, l'amour maternel, tu ne le connais pas. Cette femme ne voit en toi qu'une façon de contrôler l'empire Elswood, l'entreprise familiale qui l'a rendue si riche. Peut-être est-ce la raison de ton obstination à refuser les affections sentimentales. Pour toi, s'attacher à quelqu'un est une erreur. Tu t'es rapidement détacher de tes parents. Tu sais gérer ta vie, même si pour le moment, on ne peut pas dire que tu le fais très sérieusement. Les femmes, ce ne sont que des jouets, des marionnettes dont tu tires chaque ficelles et que tu jettes à la poubelle si elles commencent à t'ennuyer. D'ailleurs, pour remédier à la banalité d'une vie d'étudiant en sorcellerie (qui ne s'y intéresse pas plus que cela) tu te lances des défis, à toi ou à tes amis les plus proches. Tu ne refuses jamais un challenge, peu importe la difficulté de ta tâche. C'est la même chose en matière de séduction. Plus on te repousse, plus tu reviens à la charge. Obstiné, tu l'es. Tu es un éternel moqueur, Richard. De la petite pique amicale à la plus blessante des remarques, c'est ta façon de marquer les esprits et de passer le temps. Tu es si narquois que parfois, ça t'attire des ennuis. Comme tes petites coucheries d'un soir, d'ailleurs. Tu n'es pas un violent mais tu n'hésites pas à en venir aux mains si quelqu'un t’agresse, autant verbalement que physiquement. Tu as le sang chaud, c'est certain. Pourtant, il t'arrive d'éprouver des regrets quant à tes paroles ou à tes actions. C'est que tu peux être très vexant, quand tu t'y mets. Tu ne gères pas très bien les sentiments de culpabilité et de remords alors tu essayes de les enfermer à double tour dans un coin de ton esprit et de reprendre ta vie d’égoïste. Tu vis ta vie au jour le jour, conquête après conquête. Tu ferai n'importe quoi pour que ta proie du moment te remarques ou pour t'immiscer plus sournoisement dans son esprit. Comme un serpent. C'est d'ailleurs étrange qu'on te nomme gryffondor, n'est-ce pas ? Le lion est-il réellement ta maison ? C'est que le choixpeau a vu quelque chose d'invisible, même à tes propres yeux. Tu as du courage. Pour le moment, tu ne t'en sers que pour afficher cette ténacité sans équivalence qui te définit lorsque tu es déterminé à faire quelque chose, une méchanceté, certainement ou à séduire une demoiselle. C'est que, Richard, quand tu laissera quelqu'un entrer dans ce cœur qu'on dit sec et aussi noir que le charbon, tu comprendra. Tu peux te battre pour quelqu'un. Tu peux être un allié fidèle, un ami dévoué. Tu peux suivre quelqu'un qui croit en ses idées, peu importe ce qu'elles sont. Tu n'es dans aucun camp, tu restes simplement attentif à ce qu'il se passe autour de toi. Tu ne raterai aucune occasion de briller au moment le plus opportun. Au fond, derrière cette façade de débauche et de petits sourires charmeurs, tu es quelqu'un de bien, tout du moins, tu peux le devenir. La preuve, tu commences à t'attacher à des gens, il était temps, non ? Il suffisait que tu rencontres les bonnes personnes, celles qui peuvent t'aider à combattre ton plus grand tourment. Celui de posséder un cœur dépourvu de toutes les formes d'amour. Seras-tu encore longtemps l'ennemi de l'amour ? Nombreuses sont celles qui ont espérées que tu changes et qui l'espèrent toujours. |
WHAT DO WE SAY TO THE GOD OF DEATH? NOT TODAY
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| Sujet: Re: everybody loves me ■ (richard) Mer 2 Juil - 19:09 | |
| behind blue eyes “ But my dreams, they aren't as empty as my conscience seems to be ” No one knows what it's like to tell only lies
Les pages se tournent doucement sous la fine pression de ton index qui glisse sur la feuille avec peu d'enthousiasme. Tu ne sais même pas ce que tu lisais, quelque chose en rapport avec un site archéologique trouvé au Danemark. Les yeux survolent les lignes, les mots dont tu te fiches légèrement, tu as simplement trouvé le moyen pour qu'on te fiche la paix pendant quelques heures, dans la bibliothèque. Au fond, ce n'est pas si inintéressant que tu l'imaginais. Ton sourcil se leve lorsque le lieu du site est détaillé avec plus de précisions. Ce n'est vraiment pas loin de ton île natale, tu t'y es même déjà rendu, au cours de tes vadrouilles solitaires. C'est que tu accordes une importance certaine à ta patrie, en bon danois que tu es. Peut-être as-tu l'espoir fou qu'en lisant ces quelques informations, cela te rapprocherait un peu de chez toi, juste le temps d'une lecture passive. Ton sourire moqueur se forme doucement sur tes lèvres lorsque la pensée d'une nostalgie naissante au fond de toi prend de plus en plus d'ampleur. Ce n'est pas toi ça, avoir le mal du pays. Pourtant, pour la première fois depuis longtemps, aller sur le terrain pour fouiller des antiquités magiques ne te parait plus si futile. Tu as envie d'accepter les demandes de ton cursus scolaire, de te plier à cette activité pour laquelle tu n'éprouves normalement aucune sympathie. Finalement, tu as envie de prendre un navire et de voguer jusqu'à chez toi. Tu fermes le livre sans le ménager, soufflant une vague de poussière sur la table en bois. Ton sourire disparait et un simple soupire s'arrache de tes lèvres closes. Tu n'es pas si stupide. Tu ne retournera pas au manoir dans lequel tu as fais tes premiers pas avant un long moment. Même après ta scolarité dans cette école, tu ne fera pas cette joie à ta mère. Tu es né comme succeseur. Successeur d'un père disparu, d'une mère absorbée par le pouvoir que lui otroyait sa nouvelle position dans la famille. Elle ne voulait pas paraître faible. Elle ne voulait pas agir comme une mère aimante. Soit, elle t'a perdu dans son sillage. Tu t'en fiches, n'est-ce pas ? C'est mieux que tu te persuades de cette seule vérité, ton détachement total à ta famille. L'héritier Elswood est un solitaire qui n'accorde aucune importance à sa pauvre mère, qui se bat pour maintenir la puissance et la pureté de son rang. Tu as l'habitude de lire cela. Depuis des années, tu es le mauvais bougre, même sur l'île, tu n'entrais pas dans la case du fils parfait à laquelle ta matriarche te prédestinait. Tu n'appréciais pas l'homme qui se disait être ton père mais qui n'en avait ni la force, ni le sang. Elle se demande encore aujourd'hui comme tu es devenu si insolent et dénué de principes. Bien évidemment qu'elle ne se remet pas en question, c'est une force de la nature, c'est bien quelque chose que tu lui accordes volontiers. Tes jambes sont l'une sur l'autre, étendues sous la table et ton dos se cogne contre le dossier de la chaise. « Alors ce n'est pas une légende. Elswood fréquente la bibliothèque. » Cette voix, tu la reconnais immédiatement. Les gens sont toujours surpris de te voir au beau milieu des étagères gorgées de livres. Tu n'as pas le profil d'un passionné de littérature. C'est vrai que tes premières motivations n'étaient pas littéraires. Et elles ne le sont toujours qu'à moitié. « Je me prépare intellectuellement à ce que tu m'appelles votre altesse pendant deux semaines. » Son rire brise le silence sacré des lieux alors qu'il t'adresse une tape sur l'épaule et s’assoit à tes côtés. Abaddon, ton complice masculin le plus fidèle. Votre dernier pari ? Qu'il n'arriverait pas à mettre dans son lit une demoiselle de la maison Poufsouffle, une dame à la chevelure brune qui te fait de l’œil depuis longtemps. « Qu'est-ce que tu fais ici ? Je croyais que tu ne savais pas lire. » Tu pivotes légèrement ton buste pour pouvoir lui parler d'un face-à-face amicale, avec un sourire narquois peuplant ton visage. Alors qu'il ouvre la bouche pour te répondre - très certainement de manière sarcastique, encore une fois - une jeune fille entre dans son champ de vision et il te l'indique d'un coup de tête vers l'avant. Ta tête se tourne légèrement et tu regardes par-dessus ton épaule pour apercevoir Meredith, votre cible. La sienne, pour votre pari. La tienne car elle ne te cède pas. Tu ne comprends pas comment cela est possible. Tes prunelles suivent la belle qui semble perdue dans ses pensées. Il se lève d'un seul coup, t'adressant un clin d’œil inutilement explicite et se lance dans sa tentative de séduction. Tu te lèves à ton tour mais tu ne vas pas dans la même direction, tu préfères ne pas assister à ce massacre. Cela te fait sourire. Tu sais qu'il n'arrivera à rien avec elle et dans le fond, cela te rassure. Richard, serais-tu jaloux d'un défi que tu as toi-même lancé à ton ami ? Non, bien sûr que non. La jalousie, ce n'est pas ton domaine. Mais tu éprouves une certaine joie à l'idée que ton ami échoue son défi. Tu quittes la sale, le livre de fouilles archéologiques coincé entre ton bras gauche et tes côtes. Peut-être que tu vas t'attarder sur le mystère des mers, en rentrant dans ta chambre.
Tes doigts se perdent sur sa douce peau. Elle penche la tête sur le côté, t'offrant le loisir de torturer sa nuque avec ta délicatesse féline et ton regard charmeur. Sa respiration est haletante, tu l'entends presque, ce cœur qui bat à s'en rompre sous sa cage thoracique. Encore une autre victime de ton adresse avec les mots, les regards et les effleurements. Tu ne sais même pas son nom. Une petite blonde de Serdaigle, ce que tu as déduis grâce à son blason. Son rang, tu t'en fiches. Qu'importe son allégeance, ses idées, tu es fédérateur avec tes gestes doux et corrupteurs. Tu es fourbes, c'est sûr. Tout ce qui t'importes, c'est de ses prouesses une fois dans ta chambre de sang-pur, une fois qu'elle sera tienne dans les draps. « On dit que... » Ses murmures sortent difficilement, tu coupes le fil de ses pensées en l'écrasant délicatement contre le mur, au détour d'une allée complètement vide et mal éclairée - un petit tour de baguette, et les lumières disparaissent - « Mmh ? » Tu appuies ta main contre la pierre, à quelques centimètres de sa joue. C'est une force oppressante que tu affiches, contre laquelle personne ne peut résister et surtout pas ce petit brin de fille. « On dit que tu es un monstre avec... » Elle plisse les yeux après avoir lâcher sa phrase d'une traite, maladroitement, de peur de ne plus pouvoir parler par la suite. Tu approches ton visage de sa nuque, taquinant sa peau avec ta respiration. « Avec ? » « Tes conquêtes... » Tu souris sans lui montrer, te cachant sur son épaule dont tu écartes le tissu qui la recouvre pour étendre ton terrain de jeu. « Tu as peur de n'être qu'une fille de plus dans mon lit, ma belle. Je le comprends. » Ton index glisse sur son épaule, dérive sur le haut de son dos et finit vers l'arrière de son crâne. « Crois-moi, tu es bien plus spéciale que toutes les autres. » Mensonge. Tu mens si aisément. Tu n'es même pas crédible, tant l'acharnement tactile sous lequel tu l'accables est équivoque d'un désir purement charnel. Et puis, tu ne lui a jamais parlé avant. Juste glissé quelques sourires et regards, ceux dont tu as le secret. Pourtant, sa main qui passe dans tes cheveux est la réponse à laquelle tu t'attends. Elle s'accroche à tes paroles venimeuses. Oh, elle y croit. Conquise par ton toucher, elle s'abandonne dans tes bras. Tu relèves la tête, ton visage si près du sien. Et les lèvres frôlent les siennes. Taquin, comme toujours. Tu attends qu'elle te demandes de mettre fin à son supplice. Pourtant, ce n'est pas toi qui met un terme à votre débauche. C'est une main bien moins douce que celle de ta proie qui t'arrache à l'étreinte et te pousses quelques pas en arrière. On te reproche immédiatement ton comportement, tu ne prends même pas le temps de regarder le responsable qui vient de ruiner ton moment. Le protecteur de la jolie jeune innocente, son chevalier servant; tu t'en contrefiches. Tu t'en vas, prônant la paix entre hommes avec un sourire ridiculement sarcastique, mais tu n'oublies pas de sourire à la belle, lui indiquant avec un simple rictus que ta chambre lui est ouverte. Dans ton errance, tu te demandes quelle sera ta destination, avant de devoir rejoindre ta chambre. Tu ne peux pas terminer cette journée sur un échec, tu détestes ça. Les mains dans les poches, tu ne rends pas indifférentes les demoiselles que tu croises sur ta route. Depuis combien de temps joues-tu les don juan ? Tu ne comptes plus. Tu as découvert ton talent avant d'entrer à poudlard, même si tu n'y accordais pas autant de temps. Lorsque tu fuyais à bord d'un navire ta vie stérile sur l'île familiale, tu te rendais dans des lieux malfamés. On les disait dangereux mais tu y trouvais ce que tu voulais. Tu as appris à te battre là-bas, tu as vu des choses étranges, tu as découvert le plaisir des femmes. Un an avant d'entrer à l'école des sorciers, tu étais déjà indépendant comme un adulte. Jamais tu ne regrettes tes actions jusque-là. Si, peut-être quelques unes. Ton regard se glisse sur le petit couloir sur ta droite. Un maitre bat son esclave. La violence gratuite, tu n'aimes pas ça. Mais tu passes ton chemin car ce n'est pas dans ta réputation de voler à rescousse des esclaves. Tu es un salaud sans cœur, n'oublies pas. Et c'est là que tu la vois, assise sur le muret donnant sur une petite cour intérieur au château. Comme d'habitude, tu ressens son aura déprimante rien qu'en l'observant, de très loin. Tu t'arrêtes instantanément. Dilemme interne. Tu ne dois pas y aller. Vivian n'est pas ta petite sœur, bon dieu. Tu n'as jamais considéré personne ainsi et ça ne changera pas. Tu vas simplement la dépasser et la laisser régler ses problèmes seule. D'un pas décidé à ne pas interférer une fois de plus avec la serdaigle, tu entames ta marche déterminée. C'est lorsque tu arrives vers son ombre, créée par un petit brasero reposant non loin d'elle, la nuit s'installant progressivement, que tu entends un léger reniflement. Ton pied refuse d'aller plus loin et tu lèves les yeux au ciel, insultant cette affection étrange que tu éprouves pour la brune. Les épaules baissées, vaincus par cet altruisme soudain dont tu ne soupçonnais même pas l'existence, tu te glisses à ses côtés, enjambant le muret. Même si pendant quelques secondes, tu regardes devant toi sans pouvoir la regarder, tu te ressaisis. C'est une femme, bordel. Tu es doué avec elles. Tu racles ta gorge dans une toux prononcée. « Les hommes, ce sont tous des porcs; tu trouves pas ma chérie ? » Tu emploies une voix aiguë, aussi stridente et désagréable comme celles des filles dont tu as horreur. Ce n'est pas certain que l'humour soit le bon remède, là. Et tu es vraiment un piètre imitateur. « Richard... » Comme d'habitude, elle est légèrement sur la défensive, comme à chaque fois que tu t'embêtes à ne pas la laisser se morfondre seule. Tu n'es pas toujours très délicat dans le choix de tes mots et tu peux faire pleurer les femmes que tu ne dragues pas, par simple inadvertance. Alors tu t'y connais et tu sais reconnaître la tristesse dans sa voix. Tu reprends ta voix normal, grave avec ce petit accent danois qui en fait frémir plus d'une. « Essuies-moi ces larmes, princesse, tu es nettement plus mignonne sans. » Ton sourire est presque sincère, tiens. Tu la vois esquisser un frêle rictus. Tu es bien le seul qui y arrive ces derniers temps. Tu sors un mouchoir en tissu de ta poche, avec le symbole de ta famille imprimé dans un petit coin - un serpent des mers s'enroulant autour d'un navire - et tu essuies sa joue, doucement. Les témoins au loin de cette scène doivent attribuer tes gestes à une énième façon de l'attirer de ton lit et au vue de sa réputation détruite, tu serai le premier à essayer. Mais tu n'as pas envie avec elle. Ça t'inquiètes plus qu'autre chose, d'ailleurs. Tu déposes le tissu blanc, tâché de quelques larmes, dans sa main et tu te relèves rapidement. « Tiens, il te sera plus utile qu'à moi, j'ai l'impression. » Tu t'éloignes avant de pivoter vers elle une dernière fois. « Enfin, tu n'as pas besoin de l'excuse du mouchoir pour venir me voir, hein. » Ton clin d’œil est idiot mais tu lui arraches un autre sourire, mêlé à un petit rire. C'est une manière satisfaisante de finir ta soirée. Même si tu t'inquiètes de ton propre comportement. Tu dérives dangereusement mais soit, tu brisera le cœur de deux donzelles de plus cette semaine pour palier à ta gentillesse latente et rassurer ta sombre âme. Bientôt, quelqu'un arrivera à voir le véritable Richard Elswood et cette idée te terrifie. Décidément, tu te sens nettement plus à l'aise sur un navire. Ta main se pose doucement sur la charpente de ton propre bâtiment, celui qu'on a construit spécifiquement pour toi, le jeune Elswood. Le savoir-faire de ta famille est indéniable, quand on admire la beauté du navire. Les hommes autour de toi sont à tes ordres, ils savent qu'ils ne doivent pas décevoir un sang-pur tel que toi. Tu te rends comme émissaire de ta famille chez les puissants Von Rosen. Tu n'as jamais aimé ces soirées de faux-semblants même si tu manies avec agilité les mots et la sournoiserie. Mais ton nom, ton rang, t'obliges à remplir les mondanités de ce genre. Tu ne te plains pas. Les femmes sont généralement exquises à ces rendez-vous. Et les filles nobles de tes seigneurs sont toutes plus resplendissantes les unes que les autres. Enfin, tu essaiera de te contrôler pour éviter de ruiner ta famille en rompant ce lien si vitale avec les suédois. Après tout, ils font partis des six familles les plus puissants du royaume. La mer est agité, tu es obligé d'attraper la première corde qui passe par là pour t'y accrocher solidement. N'importe qui se noierait dans une peur censée mais toi, tu profites du moment. Cela te changes de la monotonie des jours à Poudlard et dieu que tu aimes ces sensations. Tu montres un sourire aventurier, prêt à en découdre avec les vagues insolentes qui s'écrasent contre la proue de ton navire. Tu sais que tout cela est dangereux. Tout le monde connait l'histoire de ton père. Un marin digne de ce nom, emporté par une tempête lors d'un voyage comme celui-ci. Toi, tu ne le connais pas, ce Richard-là. « Monsieur, si je peux me permettre, vous ressemblez beaucoup à votre père avec cet air sur votre visage. » C'est un vieux flibustier qui avance difficilement sur le pont du navire pour se hisser à tes côtés. Tu sais qu'il était comme toi, ton paternel, passionné par les eaux. Peut-être est-ce pour cela, qu'inconsciemment, tu ne refuses jamais une aventure sur les mers. Que tu considères ton navire comme ton refuge. Que tu ne vois pas ton avenir autrement qu'à bord d'un bateau. Tu ne l'avoues à personne mais tu aurai aimé connaitre ce marin de père, ce chef de famille respecté. A la place, tu as eu un beau-père inutilement sévère et complètement dénué d'intelligence. « Espérons que je ne finisse pas comme lui, alors. » Ajoutes-tu avec un brin de sarcasme en lui accrochant l'épaule et en lui servant ton sourire amicale, dans une camaraderie digne des marins que vous êtes. Les eaux se calment, la tempête passe. Tu te demandes comment cette soirée va se dérouler. Tu as simplement hâte d'en finir vite, avec l'espoir de ramener une charmante compagnie à bord de ton navire. |
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Lukeria RavenclawYOU MAY HAVE YOUR SWORD BUT I HAVE MY BOOKS
humans are fragile creatures made up of broken hearts and broken promises
ϟ ÂGE : dix-neuf ans ϟ CURSUS : basique ϟ ALLÉGEANCE : la résistance ϟ BUT : que la résistance gagne ϟ EPOUVANTARD : de perdre gwayne et ses amis ainsi que le combat ϟ PATRONUS : un aigle ϟ MIROIR DU RISED : la liberté et la paix dans le monde. une vision sans doute un peu trop naïve.
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Leif Von RosenYOU MAY HAVE YOUR SWORD BUT I HAVE MY BOOKS
EINN MEð SJÁFLUM MÉR † You don't need to pretend that perfection is your friend. 'Cause we're all broken, we all end up alone. Love your flaws and live for your mistakes. Beauty's on the surface wearing thin, come closer show the marks upon your skin.
ϟ ÂGE : 22 ans ϟ CURSUS : Politique et justice du royaume ϟ ALLÉGEANCE : Les Von Rosen ϟ BUT : Une blonde incapable de rester à sa place. ϟ EPOUVANTARD : Son frère devenant héritier à sa place. ϟ PATRONUS : Un corbeau, comme l'animal d'Odin. ϟ MIROIR DU RISED : La famille Von Rosen régnant sur les mers comme sur la terre.
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| Sujet: Re: everybody loves me ■ (richard) Mer 2 Juil - 19:34 | |
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Oksana RomanovaYOU MAY HAVE YOUR SWORD BUT I HAVE MY BOOKS Schizolaire o/
ϟ ÂGE : 18 ans ϟ CURSUS : ON M'A TOUJOURS PAS DIT C'QUE C'ÉTAIT ;-; ϟ ALLÉGEANCE : Je ne suis que mon cœur... Ouais, j'sais, c'est ringard. ϟ BUT : Un jour, j'aurai une camisole, et elle sera tellement trobelle que tu seras jaloux. ϟ EPOUVANTARD : MON DIEU QUELLE EST CETTE CHOSE DANS LE MIROI... Wait, c'est moi. ϟ PATRONUS : UN BLAIREAU EH OUAIS ϟ MIROIR DU RISED : Découvrir que Risèd, à l'envers, ça fait désir. Haaan, j'avais jamais remarqué, et toi ?
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| Sujet: Re: everybody loves me ■ (richard) Mer 2 Juil - 19:59 | |
| BIENVENUUUUE RICHARD Edit : le titre est tellement vrai |
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| Sujet: Re: everybody loves me ■ (richard) Mer 2 Juil - 21:06 | |
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| Sujet: Re: everybody loves me ■ (richard) Mer 2 Juil - 21:22 | |
| un Richard bienvenue & bon courage pour ta fiche ! |
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Mikhael EachainYOU MAY HAVE YOUR SWORD BUT I HAVE MY BOOKS |
| Sujet: Re: everybody loves me ■ (richard) Mer 2 Juil - 22:39 | |
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| Sujet: Re: everybody loves me ■ (richard) Mer 2 Juil - 22:54 | |
| faudra qu'on ait un lien, entre gryffondor tu vois (vu qu'on est une espèce en voie de disparition ) |
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Leif Von RosenYOU MAY HAVE YOUR SWORD BUT I HAVE MY BOOKS
EINN MEð SJÁFLUM MÉR † You don't need to pretend that perfection is your friend. 'Cause we're all broken, we all end up alone. Love your flaws and live for your mistakes. Beauty's on the surface wearing thin, come closer show the marks upon your skin.
ϟ ÂGE : 22 ans ϟ CURSUS : Politique et justice du royaume ϟ ALLÉGEANCE : Les Von Rosen ϟ BUT : Une blonde incapable de rester à sa place. ϟ EPOUVANTARD : Son frère devenant héritier à sa place. ϟ PATRONUS : Un corbeau, comme l'animal d'Odin. ϟ MIROIR DU RISED : La famille Von Rosen régnant sur les mers comme sur la terre.
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| Sujet: Re: everybody loves me ■ (richard) Mer 2 Juil - 23:12 | |
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| Sujet: Re: everybody loves me ■ (richard) Mer 2 Juil - 23:51 | |
| rose ; ah non mais obligé pour un lien (attends, rien que le fait que tu sois cousine avec ma cibl... enfin meredith ) c'est quoi cette absence de rouge là on doit repeupler nos rangs leifou ; tu vas en faire naufrager des navires, captain je m'occupe des donzelles, aye. on se love beaucoup, captain, on va se refaire un remake de titanic, si ça continue. mais carrément pour le lien. hâte de lire toutes tes idées, même les plus tordues (j'allais écrire torrides... ça marche aussi ) |
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Morrigan RavenclawYOU MAY HAVE YOUR SWORD BUT I HAVE MY BOOKS NO ESCAPE FROM THE STORM INSIDE OF ME ± Say something, I'm giving up on you. I'm sorry that I couldn't get to you. Anywhere I would've followed you. Say something, I'm giving up on you. jaime / morrigan
ϟ ÂGE : dix-neuf ans. ϟ CURSUS : basique. ϟ ALLÉGEANCE : les ravenclaw. ϟ BUT : jaime de lioncourt - love is a sweet poison but it will kill you the same. ϟ EPOUVANTARD : jaime et son fils, morts. ϟ PATRONUS : un cerbère. ϟ MIROIR DU RISED : La tête de son agresseur, des révolutionnaires ainsi que de tous les esclaves qu'elle connaît - sauf lysa - sur des piques.
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| Sujet: Re: everybody loves me ■ (richard) Jeu 3 Juil - 6:21 | |
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| Sujet: Re: everybody loves me ■ (richard) Jeu 3 Juil - 9:02 | |
| Je savais bien que ça allait t'intéresser le fait que je sois proche de ma cousine (repeuplons nos rangs oui, on est trois là ça commence petit à petit ) |
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| Sujet: Re: everybody loves me ■ (richard) Jeu 3 Juil - 9:37 | |
| morrigan ; merci ! (j'ai bugué aussi, sur le pv, je sais pas trop mais c'est pas grave 8D) rose ; tout m’intéresse quand il est question de señoritas (rouge rpz, yo ) |
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Lukeria RavenclawYOU MAY HAVE YOUR SWORD BUT I HAVE MY BOOKS
humans are fragile creatures made up of broken hearts and broken promises
ϟ ÂGE : dix-neuf ans ϟ CURSUS : basique ϟ ALLÉGEANCE : la résistance ϟ BUT : que la résistance gagne ϟ EPOUVANTARD : de perdre gwayne et ses amis ainsi que le combat ϟ PATRONUS : un aigle ϟ MIROIR DU RISED : la liberté et la paix dans le monde. une vision sans doute un peu trop naïve.
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| Sujet: Re: everybody loves me ■ (richard) Jeu 3 Juil - 22:05 | |
| tu veux tâter de mon épée ? tes réponses aux questions m'ont fait bien rire plus généralement, j'ai adoré ta fiche tu as su t'approprier le personnage et c'est juste génial à lire ne brise pas trop de coeurs Félicitations! “ En cadeau, une bonne gifle de tonton tyrion pour jeobitch yeah ~ ” LE ROI A APPROUVE VOTRE PARCHEMIN - YIHEE YEEHA
Félicitations, petit padawan, tu es officiellement validé(e) ! Toute ta laïfe, t'as attendu que cet instant pas vrai ? Bref, tu fais officiellement partie de la grande famille qu'est Bloody Hell et on est ravis de te compter parmi nous !
Toutefois, ton inscription (et ton intégration) ne sera que plus complète en faisant les deux-trois trucs obligatoires qui suivent la validation. Pas de soucis, ça dure cinq minutes et après, t'es lâché(e) dans la jungle, bby. Mais tu peux toujours nous mpotter si tu es perdu(e)
Tout d'abord, il te faudra remplir les registres afin de permettre au staff de savoir qui tu es et ce que tu fais (big brother is watching you. ) N'hésite pas à aller vérifier ça et là si l'équipe administrative a bien fait son job ! Après ça, il te manque plus que des liens, éventuellement un scénario et des rps ! Entre deux rédactions, n'hésite pas à venir flooder et jouer avec nous ! Et si jamais tu dois partir, passe par les absents, tu serais un amour ! Bref, bienvenue, félicitations, on t'aime, merci.
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| Sujet: Re: everybody loves me ■ (richard) Jeu 3 Juil - 22:27 | |
| hiiiiih merci pour les compliments et cette validation ultra rapide je vais essayer d'épargner quelques demoiselles, promis. |
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| Sujet: Re: everybody loves me ■ (richard) | |
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| | | | everybody loves me ■ (richard) | |
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