+ mikhael&faye

Mikhael ∞ Faye

« Il faudrait que j’y aille. » murmura-t-elle doucement. Oui, il faudrait. Elle avait déjà assez passé de temps avec lui comme ça. Le jeune homme à ses côté hocha la tête et lui donna un baiser sur la joue. « Assez parlé de lui et de sa mauvaise humeur maladive ? » Lui. Lui et sa manie de toujours la foudroyer du regard à chaque fois qu’ils se croisaient. « Oui. Et que dire de ta rousse ? » Faye afficha un grand sourire tout en quittant le lit dans lequel elle se trouvait. Elle empoigna ses vêtements et se rhabilla rapidement. « Touché. On se recroisera sûrement dans la journée. Tu vas faire quoi maintenant ? » Appartenant à la même maison, c’était indéniable. Quant à savoir ce qu’elle allait faire à présent, c’était une bonne question. Elle pourrait retourner auprès de Morrigan, passer du temps avec sa meilleure amie. Ou elle pourrait tout aussi bien retourner dans sa chambre et étudier. Car oui, étudier ne lui ferait aucun mal. Elle en avait même grandement besoin. La théorie n’avait jamais été son fort. Elle avait toujours montré de meilleures dispositions pour la pratique. Tout ce qui était théorique, elle trouvait cela barbant, ennuyant à souhait. Tellement pas douée qu’elle s’était vue attribuer un professeur particulier. Sur le moment, elle avait été loin d’être heureuse en apprenant cette nouvelle. Mais, au final, Faye s’était adoucie. Elle avait fini par apprécier son professeur. Pour son professeur, elle faisait des efforts. « Je n’en sais rien. Me promener à gauche, à droite,... Je verrai bien. » La jeune femme termina de boutonner sa blouse et passa sa main dans ses cheveux histoire de les remettre comme il faut. « A plus tard Cato. » Un léger signe de la main et Faye sortit de la chambre du jeune homme en faisant bien attention de ne pas se faire remarquer. Elle ne tenait pas à tomber sur Aegon. À coup sûr, il en profiterait pour lui faire des sous-entendus comme lui seul avec le secret. Elle sortit sans encombre de la salle commune des serpentards. Une chance. Maintenant, qu’allait-elle faire ? Une petite voix au fond d’elle lui disait d’aller ouvrir ses livres de cours et de lire. Mais non. Pas aujourd’hui. Là, ce qu’elle voulait, c’était prendre l’air. Aller prendre l’air, respirer l’air frais. Pour ça, il y avait le parc. Cependant, elle était certaine qu’elle n’y serait pas seule. Du moins, qu’il y aurait quand même assez d’élèves présents. Non, elle ne voulait pas commence à discuter avec l’un ou l’autre. De la tranquillité. Voilà ce qu’elle cherchait. Il devait bien y avoir un endroit où... La volière. Ce lieu s’imposa à elle assez vite. Il était rare que la volière soit remplie d’élèves venant envoyer du courrier en même temps. Ce lieu, Faye n’y avait jamais mis les pieds dans le but d’envoyer une lettre. A qui pourrait-elle bien écrire de toute façon ? A son père ? Hors de question. Et puis, il ne prendrait même pas la peine de lire sa lettre. C’est avec un sourire aux lèvres que la jeune femme grimpa la petite colline sur laquelle se trouvait la volière. Avant même de pénétrer à l’intérieur, elle pouvait entendre les roucoulements des hiboux. A l’intérieur, elle constata avec joie qu’il n’y avait personne. Soulagement. Elle allait être tranquille. Elle déchanta vite quand, en faisant quelques pas de plus, elle distingua quelqu’un, assis non loin d’elle. C’était lui. C’était bien la dernière personne sur qui elle voulait tomber. Que devait-elle faire maintenant ? Il était hors de question qu’elle s’en aille, qu’elle prenne la fuite. Elle n’allait pas lui donner ce plaisir. Et elle ne pouvait pas non plus s’assoir dans un coin et attendre tranquillement. Elle ne tiendrait pas. Faye commença alors à regarder discrètement autour d’elle, au sol. Elle cherchait une échappatoire, quelque chose qui justifierait sa présence ici et qui ne l’obligerait pas à partir soudainement. Un morceau de papier, c’était ce qu’elle cherchait. Un morceau de papier sur lequel elle pourrait faire semblant d’écrire. À condition d’avoir une plume. Ca aussi, elle n’en avait pas. Une chose était sûre : elle n’allait pas s’effacer face à lui. Elle lui tiendrait tête si nécessaire.

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I wanna hide the truth I wanna shelter you but with the beast inside there's nowhere we can hide

faye ∞ mikhael

« Hé ! Eachain.. » Mikhael ne prit même pas la peine de se détourner. Pas cette fois. Pas maintenant. Le jeune homme accéléra le pas pour ainsi éviter de céder à la tentation, de revenir sur ses pas et de coller son poing dans la figure de l'élève qui tentait en vain de le provoquer. C'était chaque fois la même chose, les provocations, Mikhael devait y faire face à quelques jours à peine avant la pleine lune et si le jeune homme n'arrivait pas toujours à canaliser le trop plein de haine qui augmentait d'heures en heures dans son corps, aujourd'hui il ne pouvait vraiment pas se permettre de déraper. Aujourd'hui, c'était le jour du courrier. Deux fois par mois, les frères Eachain prenaient le temps de rédiger une belle lettre pour leur mère, inquiets de la savoir seule chez eux et aujourd'hui, c'était le jour de Mikhael. Si ce n'était en aucun cas une corvée pour les garçons qui prenaient grand soin de protéger leur mère, le Serdaigle prenait cette tâche plus qu'au sérieux puisqu'en plus de prendre des nouvelles de sa mère, elle lui permettait le temps de quelques heures de se couper du monde et d'oublier la pleine lune. De plus, l'envoie et la rédaction de ces missives avait un effet bluffant sur Mikhael qui, à chaque mot couché sur le parchemin s'adoucissait et redevenait l'espace d'un instant, le petit garçon rayonnant et si doux qu'il était lorsqu'ils vivaient les trois dans leur petite masure à l'orée des bois sans se soucier du monde extérieur. En quelques minutes à peine, le jeune homme avait traversé le parc, grimpé la petite colline ainsi que les nombreux escaliers qui menaient à la Volière. Aussitôt eut-il franchit le pas de la porte qu'il se dirigea dans son coin favori armé d'un morceau de parchemin et de sa plume. Il était plutôt rare de voir un élève rédiger son courir ici, beaucoup préféraient s'asseoir au coin du feu ou au calme à la bibliothèque mais pas Mikhael et si ce n'était certainement pas l'endroit le plus propre ou le plus confortable au monde, ici il était libre. Finalement, le bout de sa plume entra en contact avec le parchemin et la magie opéra. Une minute, une heure, une année s'écoula. Le jeune homme, penché sur son parchemin était totalement coupé du monde, absorbé dans sa lettre, apaisé et presque bercé par le griffonnement de sa plume sur le papier rugueux si bien qu'il ne prit pas directement la peine de relever les yeux lorsqu'il entendit des pas raisonner dans les escaliers. Trop absorbé par l'écriture de sa lettre, il ne releva pas non plus les yeux lorsque l'élève entra dans la volière. Il ne fit ni attention à ses pas sur le sol, ni aux hululements des hiboux qui accueillaient chaleureusement le nouvel arrivant. Appliqué, Mikhael termina, un sourire suspendu aux lèvres. En écrivant ces mots il pouvait presque s'imaginer avec sa mère, cette femme qu'il aimerait et défendrait jusqu'à son dernier souffle. C'est finalement un hululement strident qui le fit sursauter et revenir à la réalité. Ses yeux se relevèrent enfin du parchemin et glissèrent vers la silhouette qui se tenait à l'autre bout de la volière. Il ne fallut pas plus d'une seconde au jeune homme pour l'identifier. Une crinière de feu, deux yeux bleus perçants. C'était elle. « Hawk. » Ce nom s'échappa de sa bouche sans qu'il ne puisse rien y faire. En temps normal, Mikhael n'aurait pu s'empêcher d'ajouter une remarque acerbe et de la foudroyer du regard mais étrangement les mots durs qu'il avait trouvé comme seul moyen de défense face au trop plein d'émotion qui l'envahissait ne sortirent pas. Le jeune homme se borna à la fixer en silence quelques instants avant de reporter son attention sur son parchemin. Dès l'instant où ses yeux se détournèrent d'elle, un combat intérieur embrasa tout son être. Le coeur opposé à l'esprit. Les sentiments face à la raison. Un soupire s'échappa de ses lèvres et il releva les yeux. Il était faible voilà tout. Quant à Faye était toujours là, debout et à cet instant précis, le jeune homme remarqua qu'elle n'avait ni lettre à envoyer, ni parchemin à noircir. Un léger rire s'échappa des ses lèvres alors qu'il arqua un sourcil, surpris. « C'est certainement pas sur le sol que tu trouveras de quoi écrire si tu veux mon avis. » Sans réfléchir et sans même savoir pourquoi il agissait de la sorte Mikhael se releva et s'approcha lentement de la rouquine. Généralement, les deux jeunes gens ne restaient pas bien longtemps dans la même pièce puisqu'ils finissaient toujours pas s'hurler des horreurs au visage ou se lancer des regards meurtriers. Aujourd'hui pourtant, Mikhael semblait réussir à se contenir et à se comporter de manière presque civilisé, un exploit en soit. Ses yeux se plongèrent dans ceux de la jeune fille et à nouveau, sans réfléchir, il lui tendit sa propre plume. « Tiens. » Sa voix froide mit rapidement fin au geste pacifique qu'il avait entreprit, pourtant, lorsque les doigts fins de Faye se refermèrent sur la plume et frôlèrent la peau du jeune homme, son corps tout entier s'embrasa. Brusquement, Mikhael recula d'un pas et lui tourna le dos. Elle devait partir, s'éloigner, rapidement. Il ne voulait pas d'elle ici, il ne voulait pas des sentiments si confus et violents qu'elle faisait naître en lui. Il ne voulait pas entendre ce rugissement bestial dans son coeur à chaque fois qu'il la voyait ou la touchait. Il n'en voulait pas. Il ne la voulait pas.

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Mikhael ∞ Faye

Faye n’avait personne à qui écrire. Personne ne l’attendait en dehors de l’enceinte de Poudlard. Personne. Elle n’avait pas à écrire à son père. Il déchirerait sa lettre sans l’ouvrir à coup sûr. Non, Faye n’aura jamais besoin d’écrire de lettres tant qu’elle sera à Poudlard. Toutes les personnes qu’elle aimait, qu’elle appréciait, se trouvaient à l’école de sorcellerie. Morrigan, Cato, Meredith, Kieren... Autant de personnes qui avaient une place dans son cœur. Celle ayant la place la plus importante étant Morrigan. Sans elle, Faye ne serait certainement pas ici aujourd’hui. La rousse se souvenait encore parfaitement de la première fois qu’elle avait rencontré la jeune héritière Ravenclaw. Elle avait été envoyée chez les Ravenclaw par son père, car la famille recherchait une demoiselle, une dame de compagnie pour leur héritière. Monsieur Culwych n’avait eu aucun scrupule à se séparer de sa fille, de sa bâtarde. Faye n’avait pas apprécié Morrigan de suite, loin de là. Au début, elle se montrait méfiante, voire méchante. Elle rejetait son malheur sur Morrigan. Le malheur d’avoir été envoyée chez les Ravenclaw pour n’être juste qu’une demoiselle qui devrait faire tout ce que sa maitresse lui dira. Elle devait aller là où Morrigan allait, sauf si cette dernière ne souhaitait pas sa présence, ainsi de suite. Néanmoins, Faye a fini par se rendre compte que la jeune Ravenclaw n’y était pour rien dans cette histoire. Ce fut le début d’une très belle amitié. Donc oui, même à Morrigan, il était inutile de lui écrire. Venir dans la volière était une mauvaise idée au final. Elle aurait dû rester à l’extérieur, dans le parc. Elle n’y aurait pas croisé Mikhael Eachain. Ca oui, elle aurait largement préféré tomber sur son demi-frère plutôt que sur le jeune homme. Dire qu’elle ne l’aimait pas été un doux euphémisme. Au départ, elle n’avait rien contre lui, elle ne lui avait d’ailleurs jamais adressé la parole. Si elle est aussi mauvaise, c’était en partie de la faute à Eachain. C’était lui qui avait commencé, lui qui avait commencé à la chercher, à lui chercher des noises. Elle qui n’avait rien fait de mal. Oh, elle y avait réfléchi longuement. Elle s’était demandée de nombreuses fois ce qu’elle avait pu bien faire pour mériter une telle haine, pareille méchanceté. Encore à ce jour, elle n’a pas encore trouvé de réponse à sa question. Elle ne s’attendait pas à ce qu’il lui parle, à ce qu’il lui dise quelque chose. Pourtant, la surprise fut de mise lorsqu’il prononça distinctement son nom. Un nom synonyme de bâtarde. La surprise passée, la jeune rousse ne pût s’empêcher de sentir une légère colère monter en elle. De quel droit osait-il l’appeler par son nom ? Déjà ce n’était pas très poli. Non, elle n’était pas d’accord avec ça. Ils se fixèrent durant quelques secondes avant qu’il ne détourne le regard, retournant fixer la lettre qu’il était en train d’écrire. Bien. C’était très bien comme ça. Retour à l’ignorance, parfait. Seulement, elle se retrouvait coincée. Coincée dans cette volière sans plume, sans parchemin. Les yeux de la rousse étaient fixés au sol. Un sol sur lequel elle cherchait désespérément une échappatoire. Une échappatoire qu’elle avait bien du mal à trouver. Elle avait l’espoir que le jeune homme ne remarque rien de son petit manège, qu’il continue à écrire sa lettre mais le destin en décida autrement. Faye se renfrogna face aux paroles de Mikhael. Il rigolait en plus. Oh, ce n’était pas un fou rire, juste un léger rire mais elle le prit mal. Elle allait lui répondre de se mêler de ses affaires lorsqu’il se leva. Elle crût un instant qu’il allait partir, se rendre à la sortie de la volière mais, au lieu de ça, il s’avança vers elle. Lentement. Faye eut un léger mouvement de recul. Ses yeux fixés dans ceux de Mikhael, elle se retrouva bouche baie en voyant sa main se tendre vers elle, plume dans celle-ci. Il lui donnait sa plume. C’était une blague... Il n’était pas sérieux quand même ? Si ? Pourquoi ferait-il ça ? La main de Faye attrapa la plume doucement. « Merci... murmura-t-elle faiblement. Elle voulait se montrer polie, aussi difficile que cela puisse paraitre. Si lui n’était pas poli avec elle, elle, elle le serait. Rien qu’aujourd’hui. Comme si elle avait dit quelque chose d’horrible, le jeune homme se retourna brusquement et fit un pas, s’éloignant d’elle. « J’ai un prénom tu sais. » Faye se mordit la lèvre. Peut-être n’aurait-elle pas du dire ça. Peut-être que cela était loin d’améliorer les choses entre eux deux. « Oublie ce que je viens de dire. » Faye secoua la tête et alla s’assoir dans un coin de la volière, la plume de Mikhael toujours en main. Elle jouait avec, la faisant glisser sur la paume de sa main. C’était doux. « Ce n’est pas comme si tu allais m’écouter... Tu n’en fais qu’à ta tête Eachain. » A son tour de l’appeler par son nom. Peut-être avait-il l’habitude, peut-être que cela ne le dérangeait pas. Mais elle, se faire appeler « Hawk » la dérangeait fortement.

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» Let it go ☆ FAYE
» ours is the fury (mikhael)
» see I've come to burn your kingdom down (mikhael)
» ready aim fire (mikhael)
» Je vais me faire tuer, mais j'assume... c'est pour toi Faye

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