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rozen △ hear me roar

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Rozen (Windsor)
DON'T BE A DRAG JUST BE A QUEEN
I AM A FREE BITCH BABY
Rozen (Windsor)

DON'T BE A DRAG JUST BE A QUEEN I AM A FREE BITCH BABY

rozen △ hear me roar Tumblr_m62pvovew01qcrd6qo1_500
DIVINE MOVE ϟ Je m'empresse de rire de tout de peur d'être obligée d'en pleurer. rozymion


ϟ ÂGE : vingt-et-un ans.
ϟ CURSUS : awkward turtle option chieuse professionnelle.
ϟ ALLÉGEANCE : les rebelles.
ϟ BUT : endymion, tête de con.
ϟ EPOUVANTARD : ses proches, brûlés vifs.
ϟ PATRONUS : aucun. (faucon)
ϟ MIROIR DU RISED : son peuple, enfin libre.

rozen △ hear me roar 1407735894-tumblr-inline-mufewykmal1sn0v2t

LOVE IS A REVOLUTION
RELATIONS:
JOURNAL INTIME:
MessageSujet: rozen △ hear me roar rozen △ hear me roar EmptyMar 17 Juin - 16:52

rozen (belle windsor)
“ i went from zero to my own hero ”

rozen △ hear me roar 1395240628-sans-titre-5

THE THINGS WE LOVE THE MOST DESTROY US EVERYTIME
rozen △ hear me roar Ch18-3I. QUESTIONS PERSONNELLES.
COUCOU MON COCO, ALORS POUDLARD CA TE PLAÎT? c'est sympa mais question logement, c'est quand même bien relou tout ça. TA FAMILLE TE MANQUE PAS TROP, CA VA? j'ai mon jumeau avec moi mais chut, c'est seeeecret. ET CÔTE CŒUR? ME MENS PAS MON CHOU, ON EST ENTRE NOUS LOLOLOLILOLOLILOLOL  rozen △ hear me roar 4001916542 . D'AILLEURS TON AMORTENTIA IL SENT QUOI? la glace, l'océan et lui je crois, quand il se lave pas, ouais il est crade. SINON T'AS DES POTES OU TU PRÉFÈRES CASSER DES TÊTES? tu m'as pris pour un glaçon? bien sûr que j'ai des potes - y a ma lyanna, mon léon, mon cato - plein de monde quoi. T'AS DES PROJETS D'AVENIR OU TU PRÉFÈRES GLANDER? libérer mon peuple, tu m'as pris pour qui. T'AS DES PASSIONS VOIRE MÊME...*PPPSSH* T'ES DANS UN ORDRE? j'aime chanter - et planquer les affaires d'endymion pour le voir rager comme un gueux. les deux me procurent un plaisir sans nom. C'EST QUOI TON EPOUVANTARD CHOUCHOU? mes proches, brûlés vifs. ET TU VOIS QUOI DANS LE MIROIR DU RISED? hahahaha, je préfére pas regarder.  rozen △ hear me roar 3902597830  UN DERNIER TRUC POUR LA ROUTE? TORTUE NINJA TRANSFORMATION ON.

rozen △ hear me roar 4GPjvdGII. QUESTIONS GÉNÉRALES.
TU PENSES QUOI DE LA ROYAUTÉ MAGIQUE CHÉRI? c'est aussi pourri que la série dallas. TU PENSES QUOI DU ROI, DE LA REINE? ce sont des êtres nauséabonds qui n'ont de roi et de reine que le titre. ET LE PRINCE HÉRITIER, TU LE TROUVES COMMENT? ENDYMION TÊTE DE CON. TU PENSES QUOI DES ESCLAVES? je les libérerai, même si ça me coute la vie. T'EN PENSES QUOI DE LA RÉVOLTE D'IL Y A DOUZE ANS? ce n'est pas parce que ça a été un échec qu'il faut renoncer. TU CROIS QU'UN JOUR LE MONDE SERA PLUS JUSTE? de tout mon coeur. ET SI LA GUERRE REPRENAIT? je me battrai bien sûr. SI TU POUVAIS DIRE UN TRUC, UN SEUL AU ROI CA SERAIT QUOI? J'AI BAISE TON FILS - ET PLUSIEURS FOIS, CONNARD. T'AS LES BOULES HEIN.

POWER RESIDES ONLY WHERE MEN BELIEVE IT RESIDES


△  CARTE CHOCOGRENOUILLE


III. TON IDENTITÉ.
Nom Anciennement Windsor. Prénom(s) Belle, renommée Rozen. Date de naissance 22 juillet. Lieu de naissance Le palais royal moldu. Age 21 ans. Statut de sang Née-moldue.

Maitre/Esclave Endymion, tête de con. Maison Aucune. Année Aucune. Baguette Nada. Niveau de sorcellerie Etonnement brillante en pratique, niveau troll en théorie. Epouvantard Ses proches brûlés vifs.

IV. IMPRESSIONNE-NOUS.
esclave d'endymion peyredragon + dernière gagnante du tournoi des épines + membre de la résistance + anglaise - voire même carrément princesse anglaise + mais personne ou presque ne le sait + occlumens grace à papy vasirilis, on lui a appris à fermer son esprit pour éviter que certains ne viennent y fouiller + grand amour impossible et amante de coeur d'endymion + pas du tout du genre docile + gueularde au possible + maternelle + forte aussi bien mentalement que moralement + chante divinement bien + a d'ailleurs par moment des envolées lyriques avec odin ou leone + fouineuse + sauvage au possible, même son prince n'a pas réussi à la dompter + dernière gagnante du tournoi des nés-moldus + végétarienne + s'attire des ennuis comme le caca attire les mouches + si fusionnelle avec son jumeau qu'on les pense en vérité en couple + hear me roar, bitch + a le fou rire contagieux + a une fâcheuse tendance à mordre + a le pas gracieux, a conservé en effet malgré tous ses manières de princesse + mais peut aussi agir comme un taureau enragé + file des ulcères à ses proches à cause de son comportement imprudent + sérieux, hunter et lyanna sont à deux doigts de se suicider à cause d'elle + leader née, elle motive les foules et touche le coeur des gens + justicière masquée  :freedom: + parle couramment l'indien, ayant passé un an en inde dans son enfance + fait SUPER BIEN la danse du robot + même si les sorciers savent pas ce que c'est qu'un robot + sans peur + fonceuse + enflammée + sarcastique au possible, sa langue coupe comme un rasoir (de femme, pas d'homme, ça c'est pour les faibles) + protége la veuve et l'orphelin + leone l'a déjà laissée tater de sa baguette (PAS CELLE LA COCHONS.) et elle a un véritable potentiel + loyale à l'extrême + audacieuse + très tactile + crache dans les verres ou les plats des gens qu'elle aime pas (Siv, tu sais que je parle de toi là.  :sunglass: ) + pimente parfois les plats d'Endymion juste pour le plaisir + cuisine comme un pied d'ailleurs, a failli tuer son maître une fois alors qu'il s'était obstiné à vouloir manger un gâteau d'elle + il aurait dû l'écouter + comme toujours + oui, elle est de bons conseils + dommage qu'elle ne les applique pas elle-même + le ridicule ne tue pas et encore moins rozen + son talent ultime est de savoir imiter à la perfection la tortue + considère que les sorciers ont des goûts de merde question musique + sérieux, ils connaissent pas WICKED + ça parle de magie quand même, ils sont nuls + ingérable + têtue comme pas deux + insolente au possible + traite tout le monde de la même manière + mama des esclaves + n'a aucune pudeur ni aucune gêne + culottée à l'extrême + Rozen, on l'aime ou on la hait. 

rozen △ hear me roar 1395240628-sans-titre-5

WHAT DO WE SAY TO THE GOD OF DEATH? NOT TODAY
rozen △ hear me roar U5kQbhKV. QUI SE CACHE DERRIÈRE L'ECRAN ?
pseudo the evil queen. prénom clémentine. âge  rozen △ hear me roar 3479016951  par quel hibou es-tu venu ici ? LE MAL ULTIME. que penses-tu du forum? des remarques ? points positifs, points négatifs ? rozen △ hear me roar 4001916542  un double-compte ? morrigan, la reine du mal.ton smiley favoris rozen △ hear me roar 2602864085  ton avatar emilia clarke un petit mot pour la fin : NO SHAME.

rozen △ hear me roar 1395240628-sans-titre-5

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Rozen (Windsor)
DON'T BE A DRAG JUST BE A QUEEN
I AM A FREE BITCH BABY
Rozen (Windsor)

DON'T BE A DRAG JUST BE A QUEEN I AM A FREE BITCH BABY

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DIVINE MOVE ϟ Je m'empresse de rire de tout de peur d'être obligée d'en pleurer. rozymion


ϟ ÂGE : vingt-et-un ans.
ϟ CURSUS : awkward turtle option chieuse professionnelle.
ϟ ALLÉGEANCE : les rebelles.
ϟ BUT : endymion, tête de con.
ϟ EPOUVANTARD : ses proches, brûlés vifs.
ϟ PATRONUS : aucun. (faucon)
ϟ MIROIR DU RISED : son peuple, enfin libre.

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LOVE IS A REVOLUTION
RELATIONS:
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MessageSujet: Re: rozen △ hear me roar rozen △ hear me roar EmptyLun 23 Juin - 22:22

the silver queen
“ You couldn't kill me
if you tried for a hundred years ”

I AM A LIONESS - I WILL NOT CRINGE FOR THEM
« Dis papa, pourquoi ne suis-je pas aussi jolie que mes sœurs ? » L’homme se retourna en scrutant avec un regard surpris l’une de ses plus jeunes filles. Cette dernière, les cheveux en pétard et la robe froissée, le fixait de ses grands yeux pâles en se mordillant la lèvre. Belle n’avait que cinq ans et pourtant, à ses yeux, elle était bien plus vraie et authentique que beaucoup d’adultes qu’il avait pour habitude de côtoyer. Et autant dire qu’au rang qui était le sien, il en rencontrait énormément. En effet, monsieur Windsor n’était pas n’importe quel citoyen britannique, non, il était le leader ultime par excellence. Le monarque à la grande couronne. Le roi, le seul. Et pourtant, cela n’avait jamais fait de lui un homme mauvais ni même une personne froide, orgueilleuse et autoritaire, bien au contraire. Charlus Windsor était un homme doux et bienveillant, aussi calme que l’eau qui dort et aussi tendre qu’une brise d’été. C’était un de ces leaders qui pensaient que l’autorité et la violence n’apportaient rien et qu’il fallait privilégier la diplomatie et le tact pour arriver à ses fins. Une personne de bien, digne d’admiration et de respect. Tous ses sujets l’estimaient et aimaient sa famille, sa grande famille. Quatre fils et six filles qui étaient considérés comme ceux de l’Angleterre elle-même. Et Belle en faisait parie. Belle, qu’il surnommait depuis toujours sa douce « princesse de la lune ». Il avait très rapidement compris qu’elle était différente de la plupart de ses ainées et des autres jeunes femmes de son « monde ». Elle ne faisait pas de chichis, elle n’aimait pas jouer à la poupée ou encore se regarder dans le miroir pendant des heures. Beaucoup de gamines de son âge piquaient dans le maquillage et les robes de leurs mères pour jouer à la « grande dame » mais elle, non. Non Belle elle préférait partir à l’aventure, rechercher le frisson et l’inconnu. Elle jouait des tours aux aristocrates, courrait dans les champs ou encore, s’enfermait la nuit dans sa chambre, dans cette cabane faite de draps et d’oreilles pour rêver à une autre vie, à une toute nouvelle histoire. Elle n’était que cheveux en batailles, rubans délaissés et regards pétillants. Une princesse des temps modernes, à la fois gracieuse et sauvage. Son chant était aussi délicieux et délicat que celui des oiseaux, son pas aussi aérien que celui d’une ballerine et pourtant, elle se clamait aussi rebelle, aussi indomptable que le plus vil des pirates ou que le plus terrible bandit. Elle était vraiment son petit trésor. Il lui fit signe de s’approcher alors qu’il s’asseyait pour la prendre sur ses genoux, lui effaçant avec tendresse la suie qu’elle avait sur les joues avant de les baiser. « Tu sais Belle, tu me rappelles ta mère la première fois que je l’ai rencontrée. Vous êtes si semblables elle et toi, vous avez cette même flamme dans le regard. » Snow-Lynn, son épouse, sa bien-aimée, la femme qui comptait le plus au monde pour le roi. La reine était une jeune femme si vivante, si légère et tous dans le royaume louait sa grâce et sa bonté. On racontait qu’elle avait la beauté des anges et qu’elle en était sûrement la fille. C’était une jeune femme malicieuse, pleine d’énergie mais aussi de volonté et de force de caractère. Elle avait toujours montré une image d’elle solide et différente de ce que l’on pouvait attendre d’une lady, simple et effacée. Elle était différente et c’est ça que son époux aimait tant, ça qu’elle avait transmis à sa fille. « Tu sais, un jour ta mère et moi nous ne serons plus là et ton frère James montera sur le trône mais toi, toi tu devras montrer l’exemple au peuple, Belle. Ce sera à toi de le guider, d’être à son écoute, de le protéger contre l’ennemi. Tu ne seras peut-être pas reine mais tu seras toujours une princesse, peu importe ce qui pourra arriver à l’avenir. Et prendre soin de son peuple, c’est le premier devoir d’une princesse. N’oublie jamais ça. Nous sommes présents pour nos sujets, non l’inverse. Aime-les et prends en soin, ma fille. C’est ce pour quoi tu es venue au monde, c’est qui tu es. » Des paroles sages, avisées qui des années plus tard résonneraient comme le son d’une cloche de cathédrale dans la tête de la petite blonde qui fixait de ses grands yeux attentifs son paternel qui en rit de voir sa cadette aussi sage, aussi captivée par ses propos. Il finit d’ailleurs par lui embrasser le front alors qu’un sourire malicieux venait arrondir la courbe de ses lèvres masculines « Est-ce que ça plairait à ma petite princesse de la lune que je lui lise une petite histoire avant qu’elle ne s’endorme ? » Et déjà, sans plus de cérémonie, un livre de contes de fées lui était tendu avec avidité, le faisant rire aux éclats alors qu’il entamait avec un plaisir certain une enième lecture de l’histoire de la belle et de se bête, une petite blonde blottie contre lui.

Ҩ Ҩ Ҩ

Ce soir-là, elle ne se rendit pas tout de suite compte que quelque chose clochait. C'était le mariage de son frère ainé, les gens riaient, les gens dansaient et tout semblaient aller parfaitement bien. Elle, elle était tranquillement retournée dans sa chambre pour changer de robe après s'être renversée du gâteau au chocolat dessus. Tout allait bien. Ce n’est que lorsque que le hurlement strident d’une de ses sœurs – Sofia à en juger par la voix – retentit qu’elle comprit que quelque chose clochait. Bien que son père lui ait toujours expressément recommandé de ne pas quitter sa chambre si quelque chose devait arriver, elle ne se fit pas prier pour quitter les lieux et pour rejoindre le couloir principal du château, s’attendant à tout et n’importe mais sûrement pas à ce qui l’attendait. Des flammes aussi grandes, aussi brûlantes que celles de l’enfer consumaient sa maison, des hommes vêtus de noirs semblaient lancer des éclairs verts sur la garde royale et sur toute sa cour qui tombaient, morts, au sol sans plus de cérémonie. Et parmi ces êtres qui semblaient semer le chaos et la destruction autour d’eux, son oncle qui semblait diriger l’opération. Elle en était complétement pétrifiée d’horreur, immobile au plein milieu du passage alors que l’un d’eux finissait par la repérer et par venir la saisir par la gorge – le regard fou – alors qu’il commençait à serrer cette dernière. Ses yeux la picotaient, l’air lui manquait et du haut de ses neuf ans pas encore tout à fait atteint, elle se débattait comme le diable pour tenter de s’enfuir. Cependant, ce fut à sa mère qu’elle dut son salut, cette dernière frappant son assaillant dans le dos avant de prendre sa petite fille par la main et de courir avec cette dernière pour s’enfermer dans la chambre de son dernier fils de quelques mois surement, des ennemis déjà à leurs trousses. Ce que Belle ignorait – encore en état de choc – Snow-Lynn elle l’avait compris. Mais elle n’avait plus beaucoup de temps : son mari était déjà mort, ses autres enfants aussi et elle savait qu’elle serait la prochaine. Tout ce qu’elle pouvait faire c’était tenter de sauver ses deux derniers enfants. Robyn et Belle. Bloquant la porte de son corps, elle se pencha vers sa fille pour lui embrasser le front alors qu’elle lui chuchotait ses ultimes recommandations, d’un débit rapide et saccadé « Prends Robyn et pars Belle. Vite. Fuis et vis. Vis pour nous. Et n’oublie jamais d’où tu viens et qui tu es. Je t’aime. Ton père t’aime. Tes frères et sœurs t’aiment. Ne l’oublie pas, ne nous oublie pas. Maintenant, va-t’en et vite. Je vais essayer de les retenir un moment.» La petite fille voulut protester mais déjà, le porte derrière elles s’ouvraient avec fracas, les projetant sur le sol. Sa mère, ne perdant pas son but de vue, se leva bien plus rapidement que la petite princesse et s’interposa du mieux qu’elle le put avant de finir elle aussi par se faire tuer par un de ces étranges éclairs verts, son corps sans vie retombant sur le sol, juste devant son enfant, traumatisée. « NOOOOOOOOOOOOON! » Le cri qui sortit de la gorge de la blondinette n’avait rien d’humain alors que déjà, les flammes qui les entouraient semblaient tout d’à coup pourvues de vie et de volonté, attaquant sans la moindre pitié les meurtriers de la reine, sa petite fille essayant vainement de la réveiller, pleurant comme jamais. « Maman ? Maman parle-moi, s’il te plait. Maman…. MAMAN ! » Belle finit par comprendre que rien ne pourrait désormais ramener sa mère auprès d’elle et elle semblait sur le point d’abandonner toute envie de vie, quand soudainement ses yeux sombres tombèrent sur le berceau de son petit frère duquel s’élevait les hurlements de ce dernier. Sans réfléchir plus longtemps, elle se releva et l’attrapa, commençant à courir sans se retourner avec ce dernier dans les bras à travers le château. Plusieurs fois, elle dut éviter ces fameux jets de lumière ou encore une flamme trop ardente mais bientôt, elle sentit la morsure froide de la neige sur ses pieds nus alors qu’elle avait réussi à atteindre l’extérieur du château. Et elle courût, elle courût si vite qu’elle arriva sur le petit lac gelé de sa famille, ses assaillants toujours derrière elle. Elle se lança alors sur ce dernier, mais s’il pouvait supporter son poids, ce n’était pas le cas de celui de ses ennemis. La glace finit par craquer et les entraina avec elle dans une eau gelée, la gamine évitant in extremis la noyade alors qu’elle s’enfuyait à toute vitesse dans les rues de Londres, mettant de plus en plus de distance entre le drame que vivait la famille royale et elle. Ce ne fut que devant un vieil – mais qu’elle savait de réputation accueillant – orphelinat qu’elle s’arrêta, les pieds en sang et le cœur brisé. Elle ne pouvait pas recommencer une nouvelle vie, mais peut-être que Robyn, lui le pourrait. Il était ben trop petit, bien trop jeune pour se souvenir de ce qui avait bien pu se passer cette terrible nuit et elle voulait lui donner – en bonne grande sœur qu’elle était – la chance d’avoir une vie heureuse. Lui embrassant une dernière fois le front puis, déposant le bébé dans l’entrée, elle toqua à la porte avant de se cacher pour regarder une vieille femme à l’allure douce et joviale ouvrir la porte, visiblement très surprise du « paquet » qui l’attendait, et l’emmener tendrement en le faisant gazouiller à l’intérieur. Elle resta là un long moment, perdue et seule, avant de commencer à errer dans la ville, sans but ni endroit où aller. Mais finalement le froid, la faim et la fatigue eurent raison d’elle alors que le monde autour d’elle devenait noir et qu’elle s’effondrait la tête la première sur la neige froide de ce mois de février, en pleine rue déserte.

Ҩ Ҩ Ҩ

« T’es trop bête, Leone. » « Mais c’est pour ça que tu m’aimes ! » « Qui a dit que je t’aimais ? »  Le jeune garçon lui tira la langue alors qu’elle roulait des yeux, en souriant légèrement. Cela faisait un an qu’elle connaissait le jeune homme, grâce au grand père de ce dernier. Il avait trouvé Belle inconsciente dans la neige et l’avait ramenée chez lui, où elle vivait désormais. Inutile de vous dire qu’au départ, la « collocation » n’avait pas été de tout repos. A son réveil, la blondinette s’était emparée d’un couteau qui trainait et avait presque sauté à la gorge de son sauveur mais ce dernier n’avait eu aucun mal à la maitriser avant de la forcer à se recoucher et à se reposer. Aujourd’hui, la princesse lui était reconnaissante pour tout ce qu’il avait bien pu faire pour elle. Pas juste pour l’avoir sauvé, non, mais pour lui avoir apporté des réponses à ses nombreuses questions au sujet de ce qui avait bien pu arriver à sa famille. Il lui raconta tout, de la pseudo traitrise de son oncle contrôlé par Smaug dont il avait eu vent et qui était maintenant roi à l’implication du monde magique dans l’éradication des siens. Il lui parla d’ailleurs de ce dernier, de ses règles et de la vie qui l’attendait si elle quittait les lieux car, il avait su voir ce qu’elle n’avait pas deviné malgré les nombreux signes depuis sa toute petite enfance. Elle était une sorcière mais malheureusement pour elle, une sorcière née de parents moldus ce qui voulait dire qu’elle était destinée à être vendue comme un animal au plus offrant. Cependant, il lui assura que cela n’arriverait pas et que tant qu’elle restait avec lui, elle serait en sécurité. Il lui enseigna également une petite partie de ce qu’il savait sur la magie, la laissant lire ses ouvrages et le regarder à l’œuvre, comme l’enfant curieuse qu’elle était. Son petit-fils venait souvent le voir et un concours de circonstances avait fait qu’il avait découvert l’existence de Belle, le secret de son ancêtre. Mais loin d’en formaliser, il s’était pris immédiatement d’affection pour l’orpheline, promettant même à son ainé qu’il veillerait toujours sur elle, peu importe ce qui pourrait bien arriver. Et malheureusement pour lui, il allait devoir montrer la force de ses dires bien plus tôt que prévu car, le vieil homme finit par rendre son dernier souffle un an seulement après l’arrivée de Belle, laissant cette dernière seule à la merci des raffleurs qui ne tardèrent pas à découvrir son existence alors que le vieux Vasirilis était emmené à la morgue magique. Le cœur de la petite blonde était une nouvelle fois brisé mais elle n’avait pas le temps de s’épancher sur sa petite vie qu’elle devait une nouvelle fois fuir pour sa vie, une traque acharnée de plusieurs semaines s’engageant entre elle et ses détracteurs. Elle aurait pu s’en sortir si elle n’avait pas eu un esprit aussi noble que le sien et si elle n’avait pas sauvée les membres de la révolte en faisant disparaître toutes les informations à leurs sujets et en sauvant quelques esclaves – avec la maigre consolation qu’eux au moins étaient libres et qu’ils ne vivraient pas le même enfer qu’elle. Une fois de plus, elle n’avait aucune idée de ce qui l’attendait et elle déchanta très rapidement quand elle arriva dans un des camps du marché d’esclaves. Des détraqueurs, des habits à moitié déchirés, de maigres repas et des séances de tortures quotidiennes visant à les détruire mentalement et à les rendre plus faible, plus docile. Belle n’oubliera jamais cette femme complétement folle qui lui avait un jour sauté dessus pour lui graver le mot « mudblood » sur le bras avec son couteau. Mudblood. Son nouveau statut. Ce qu’elle était désormais pour les autres. Mais la petite Belle n’oubliait pas ce que ses parents lui avaient dit. Elle n’oubliait pas d’où elle venait. Elle n’oubliait pas qui elle était. Elle ne se laisserait pas abatte. Elle ne changerait pas pour eux. Peu importe ce qui l'attendait, elle n'abandonnerait jamais tout ce qui faisait celle qu'elle était. Une windsor. Une princesse. Belle.

Ҩ Ҩ Ҩ

« De toutes les manières, tout est de ta faute ! » « Je t’avais bien dit de ne pas en manger ! » « Tu…Tu as essayé de me tuer ! » « Si ça avait été le cas, je ne t’aurais pas prévenu par avance de ce qui allait arriver ! » Elle soupira alors que son ‘maître’ replongeait une nouvelle fois la tête dans la cuvette des toilettes pour vomir. Cela ne faisait que quelques mois qu’elle était là et leur relation était déjà des plus catastrophiques. Ils passaient leur temps à se chamailler et à se battre comme des enfants qu’ils n’étaient plus tout à fait. Le sujet de la querelle du jour ? Peyredragon désirait ardemment manger un gâteau. Mais seulement un gâteau cuisinait par les bons soins de son esclave. Cette dernière l’avait vivement mis en garde : elle était la pire cuisinière du royaume. Et ce n’était absolument pas un mensonge, petite, la cuisine du château avait dû être entièrement reconstruite après son bref passage dans cette dernière, de plantes avaient dépéri lorsque des assiettes avaient été vidé dans ces dernières pour éviter d’avoir à vexer l’enfant en ne mangeant pas son plat, des gardes avaient été malades, juste en acceptant un de ses beignets. Pas besoin d’être un génie pour comprendre que la jeune fille était aussi douée pour la cuisine qu’un éléphant pour la danse classique. Mais non, borné et orgueilleux comme il l’était, Endymion n’avait rien voulu écouter et il avait exigé qu’elle s’exécute, avant bien évidemment de se retrouver la tête la première dans les W.C, l’estomac complétement sans dessus-dessous. De nouveau, elle soupira avant de partir en direction de la porte de la chambre « Je vais voir si Obery n'a pas une sorte de remède pour remédier à… ça. » Sans plus de cérémonie, elle quitta la pièce, malgré les faibles protestations de son possesseur. Oberyn, c’était un peu l’intendant des lieux, l’esclave de Peyredragon père. C’était lui qui avait pris en charge l’éducation de la jeune fille, lui apprenant chaque jour tout ce qu’il savait pour qu’elle parfaire au mieux son rang de servante. C’était un homme bon, malgré les apparences et elle l’appréciait. Il était un mentor pour elle et était probablement l’une des seules personnes à ne pas la prendre de haut dans ce manoir. Et merlin que ça pouvait lui faire du bien ! Elle ne mit pas longtemps à le trouver, ce dernier donnant quelques ordres dans la cuisine et il lui accorda un léger sourire indulgent en la voyant arriver à sa hauteur. Il n’était pas stupide – loin de là – et il savait que si elle le voir avec cet air à la fois penaud et contrarié, c’était probablement parce que quelque chose s’était passé avec le jeune maître. Contrairement à son « employeur » il n’était pas aveugle et avait tout de suite compris que quelque chose de particulier liait les deux jeunes gens. Il n’oublierait jamais le regard intense et flamboyant de l’enfant quand il avait aperçu la gamine sur scène, son désir de la posséder, de ne l’avoir que pour lui et lui seul. Quelque chose se tramait entre ces deux-là et il était curieux de voir ce que cette relation allait bien entrainer comme répercussion sur le jeune Endymion « Oberyn… Je suis désolée de vous déranger… Mais vous n’auriez pas quelque chose contre… L’indigestion ? » La gamine affichait une moue gênée alors que sans demander plus d'informations, il l'emmenait à sa suite dans ce qui semblait être un salon d'apothicaire. S'approchant d'un vieux meuble en chêne, il en prit une infusion qu'il conseilla à la jeune fille de préparer le plus rapidement possible, lui assurant qu'elle ferait passer les maux de ventre et les vomissements. Elle s'apprêtait déjà à repartir- après l'avoir vivement remerciée - qu'il finit par l'arrêter, en l'interpellant « Dis moi Rozen, pourquoi me vouvoies-tu alors que tu tutoies le jeune maître? » « Parce que vous êtes un adulte responsable et lui un sale mioche, égoïste et pédant.» La réponse avait fusé sans la moindre hésitation de la bouche de la petite, et bien qu'il désapprouvait ce comportement, il ne pouvait être qu'admiratif de la franchise de cette dernière. Il se contenta de lui offrir un nouveau sourire en coin, un peu tendre mais aussi triste « Le jeune maître n'est pas aussi horrible qu'il y paraît, Rozen. Tu aurais pu tomber sur bien pire. Accorde-lui quelques crédits, tu veux bien ? » Elle le regarda, sceptique alors qu'il s'apprêtait déjà à repartir. Mais désormais, c'était les lèvres de la jeune femme qui brûlaient de poser une question, LA question. Et elle ne put finalement se résoudre à ne pas le faire « Robyn… Il y a une semaine en rangeant les affaires d'Eothain, je suis tombée sur un tableau d'une très belle femme blonde... Qui est-ce ?» L'autre esclave sembla se tendre alors qu'un silence lourd de sens s'installait entre eux. Elle venait de toucher une corde sensible, elle le sentait bien. Ce ne fut qu'au bout d'un très long moment qu'il finit par se tourner gravement vers elle, la figure triste et sévère de ceux qui vous annoncent les drames et autres mauvaises nouvelles. « Il s'agit de feu notre reine, la mère du jeune maître. Elle nous a quitté il y a quelques temps des suites d'une très longue maladie. Le maître en a été très affecté. Elle comptait énormément pour lui. » Elle porta une main à ses lèvres, choquée par ce qu'elle venait d'entendre. Elle n'aurait jamais pensé qu'il avait pu vivre une telle chose et elle savait mieux que quiconque ce que cela faisait de perdre une mère. Elle baissa un instant la tête, triste. Triste pour ce garçon qui pourtant la martyrisait et passait son temps à lui chercher des ennuis. Elle finit par se retourner et après un ultime merci à l'attention de son mentor, elle quitta les lieux sans demander son reste pour retourner dans la chambre qu'elle avait quitté un peu plus tôt, l'esprit embrouillé par ce qu'elle venait d'apprendre. Elle ne put chasser ses pensées alors qu'elle retrouva Endymion a moitié hagard dans la salle de bain et qu'elle le portait à son lit, l'aidant à retirer ses vêtements pour se glisser sous ses draps. Elle lui prépara alors l'infusion le plus vite qu'elle le put mais le temps qu'elle le lui amène, ce dernier dormait déjà paisiblement. Il avait un visage différent lorsqu'il était plongé dans le sommeil. Plus doux. Plus tendre. Il n'avait plus rien du petit tyran qu'il était à son réveil. Elle eut un sourire tendre malgré elle en le voyant ainsi, si fragile, si doux, alors qu'elle reposait la tasse qu'elle tenait sur la table de chevet. Le bordant comme l'aurait fait une mère, elle finit par se pencher pour déposer un baiser sur son front trempé par la sueur alors qu'elle lui chuchotait quelques mots d'une voix affectueuse « Tu n'es qu'un idiot...» Avant de s'asseoir, prenant la main du jeune garçon dans la sienne, et de le veiller tout le temps de sa sieste, de sa convalescence. Quelque chose de beau, de nouveau était entrain de voir le jour.

Ҩ Ҩ Ҩ

« Si quelqu'un d'autre t'avait vu faire ça, tu aurais bien des ennuis Belle...» La jeune femme sursauta en manquant de trébucher, une main sur son coeur alors qu'elle se retournait, un couteau à la main, l'autre contre le torse de celui qu'elle venait de plaquer contre le mur. Leone, son meilleur ami, la regardait visiblement amusé par son comportement alors qu'elle finissait par le relâcher - non sans lui avoir donné une petite tape sur la tête. Cependant, elle devait bien admettre qu'il avait bien raison. Le vol n'était pas toléré à Poudlard, encore moins de la part des esclaves. Mais la jeune fille ne pouvait pas s'empêcher de le faire. Pas parce qu'elle était cupide ou atteinte d'une certaine forme de kleptomanie non, mais parce que les autres avaient besoin de ce qu'elle chipait un peu partout. De la nourriture, de quoi se réchauffer en hiver, des médicaments, tout un tas de petites bricoles dont elle était persuadée que les autres n'avaient pas besoin. Ce que son meilleur ami savait bien évidemment, ne la réprimant que vous la forme, bien qu'il s'inquiétait pour elle. Ils se connaissaient depuis plusieurs années, depuis bien avant qu'elle devienne l'esclave de sieur Peyredragon. Il avait d'ailleurs tenté de la sauver d'un tel sort, en l'achetant lui-même. Mais malheureusement, le fourbe serpentard avait été plus convaincant que lui et maintenant, il culpabilisait de la savoir entre ses griffes. Alors, malgré les menaces de ce dernier, il continuait de venir la voir régulièrement et de prendre de ses nouvelles. Elle était comme sa soeur, sa meilleure amie malgré les différences sociales. Belle. Sa Belle. Un prénom bien plus beau que "Rozen". Leone contre Endymion. Belle contre Rozen « T'es fou Leone j'aurais pu te faire du mal...» « Mais non tu m'aimes trop pour ça.» La jeune femme sourit doucement à cette phrase qu'il ne cessait de lui répéter alors qu'elle poussait gentiment « Va-t-en vilain garnement! Peyreragon est pas loin et s'il te voit ici, ça va encore mal se finir.» « Qu'il vienne je n'ai pas peur de cette petite tête de fouine et j'ai bien le droit de passer du temps avec ma meilleure amie, non?» En guise de réponse, la jeune fille se contenta de sourire tout doucement. La situation était bien trop compliquée pour qu'elle ne puisse affirmer ses dires ou bien au contraire les contester. De plus, elle n'était pas aveugle. Enfin pas totalement. Elle avait bien remarqué la rivalité qui semblait animer les deux jeunes garçons, mais elle n'avait juste pas saisi qu'elle en était devenue la raison principale. Elle comprenait totalement pourquoi le blond montrait les crocs à son "propriétaire". Il était très attaché à elle et il ne supportait pas de la voir comme simple esclave, elle son amie, qui plus est celle d'une - je cite - "pourriture de peyredragon de mage noire à deux balles à qui je referai le portrait et qui sait, ça le rendrait même peut être un peu plus beau cette tête de fouine". Et elle comprenait ses motivations, sachant pertinemment qu'elle ferait probablement la même chose à sa place. Les motivations du brun lui était par contre plus floues. Elle ne voyait ses réactions démesurées comme celles qu'aurait un enfant à qui on voudrait prendre son jouet favori. Elle n'arrivait pas réellement à percer à jour les vrais sentiments de ce dernier, tant cela lui serait impossible de les imaginer. Pas avec lui, pas dans ce monde si. Alors, quand une situation telle que celle qu'elle vivait arrivait et qu'il finissait par l'apprendre, cela finissait toujours de la même : par une dispute, des hurlements et des portes qui claquent. A trop s'aimer mais à ne pas savoir se le dire, on finit par se déchirer. Destruction mutuelle assurée. Elle sursauta alors que son meilleur ami lui posait gentiment une main sur son épaule, la tirant ainsi de ses pensées. Il finit par la prendre dans ses bras et elle lui rendit son étreinte, profitant de ce moment de tendresse. C'était rare qu'elle puisse s'adonner à de tels gestes, elle passait ses journées à se battre avec Endymion ou à coucher avec, à trimer pour les autres ou même encore, à faire la bonniche. Pas de quoi lui rendre le sourire mais là dans les bras forts de son frère de coeur, elle se sentait bien. Sereine et apaisée. « Je te sauverai Belle, tu verras. Je te sortirai de tout ça. Tu seras libre à nouveau. » Mais déjà, des pas que trop bien connus retentissaient dans le couloir alors qu'il relâchait son étreinte autour d'elle en lui embrassant tendrement la joue avant de lui faire un clin d'oeil et de s'enfuir à grands pas pour ne pas avoir à affronter un Endymion visiblement en pétards qui s'approcher à grands pas de son esclave. Cette dernière soupira alors que déjà, il s'arrêtait devant elle, ses yeux la foudroyant littéralement « Qu'est ce que tu fichais avec lui ! Qu'est ce qu'il voulait ! Je t'ai interdit de le voir ou de lui parler ! » « On se calme, il me demandait juste si je n'avais pas vu son esclave. » Il ne répondit pas tout de suite alors qu'il finissait par la pousser contre le mur, ses deux mains posées sur ce dernier aalors qu'il la maintenant immobile en pressant son propre corps contre le sien, pour être sur qu'elle ne puisse pas s'enfuir. Il se pencha dans sa direction, son visage à quelques centimètres seulement du sien, alors que l'océan déchainé de son regard continuait à l'accuser de mille et un maux qu'elle ne parvenait pas à saisir « Tu es à moi, Rozen. Pourquoi tu ne le comprends pas ? » Il avait juste chuchoté ces quelques mots, la voix grave et profonde alors que son regard ne se faisait que plus intense, plus dévorant. Et elle, elle était troublée. Si le contact physique avec Hunter ou Cato ou Léone était doux et réconfortant, celui avec Endymion faisait naitre un feu ardent en elle qui prenait possession de tout son corps. Et cela lui faisait peur. Vraiment peur. Elle avait l'impression de se consumer sous ces prunelles bleutées qui la fixaient sans pitié mais avec cette flamme dans le regard qu'elle trouvait captivante mais dont elle ignorait le sens. Ce corps qui épousait parfaitement le sien la blessait à la comprimer avec autant de force contre la pierre froide et en même temps, la complétait parfaitement. Ces lèvres assassines semblaient aussi traitresses que tentatrices. Perdue. Elle était perdue alors qu'elle finissait par le repousser violemment, ses mains poussant le torse de ce dernier alors qu'elle prenait la fuite en courant, ne supportant plus cette atmosphère étrange entre eux, son trouble la gagnant trop. Elle offrit une ultime parole à Endymion alors qu'elle le quittait. « Laisse-moi tranquille. » Cependant, il finit par la rattraper, par la tirer à lui et par écraser avec violence ses lèvres sur le sienne, les aimant, les déchirant, avant de l'attirer jusqu'à ses appartements, où encore une fois, ils se firent du mal, ils se firent du bien. Destruction mutuelle assurée.

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