J’étais dresseuse de lion, aventurière sur le dos d’un de ces rois de la savane découvrant un ossement de dinosaure. A un détail près, les lions étaient enfermés dans leurs cages respectives, évidemment, à six ans, je n’avais pas le droit de m’en approcher. Mais rien ne m’empêchait d’imaginer que je les avais moi même enfermés, après un long périple. Ma robe me tombait en dessous des genoux, bien trop larges pour moi. Je l’aimais parce qu’elle était brillante, comme si des diamants avaient été cousus dessus. Mes chaussures étaient bien trop grandes, si bien que je les perdais à chaque pas. Je courais depuis des heures entre les lions, les cheveux, l’éléphant… J’adorais jouer près des animaux. Le commandant chef Logan des armées m’avait confiée à moi, l’aventurière la plus courageuse, une mission top secrète. J’avais emprunté la carte de la ville en guise de carte du trésor caché. Et bien évidemment, une aventurière ne partait jamais sans accessoire : le fouet pour dresser les chevaux qui servait en réalité à se défendre contre les méchants, et bien sur, des explosifs qui normalement appartenait au clown (de simples boules de jonglage). Soudain, la musique du cirque se mit à retentir, petite ritournelle à la fois apaisant et dérangeante. Logan partit en courant, n’écoutant pas mes cris, il était déjà dans le chapiteau prêt à assister au spectacle. Je fis une moue lorsque ma mère se planta derrière moi. « Il faut rendre tout cela Elise, tu sais que tu n’as pas le droit de jouer avec les costumes et les accessoires avant une représentation. » Je la regardais fâché. « Mais Maman ! C’est une mission de la plus haute importance. Je dois trouver le trésor ! » Je la vis sourire, elle s’avait que je me fichais pas mal de leurs représentations. Je rendis les objets avec une grimace boudeuse.


Les lumières semblaient s’étendre à l’infini dans l’horizon. J’entendais les cliquetis des chaussures de Philippe, notre clown, se préparer à entrer en scène. Sous des cris d’enfants, des yeux émerveillés, il maniait les boules et le nez rouge aussi bien que nos poumons inspiraient et expiraient de l’air. Un régale  pour les yeux, on son exquis pour les oreilles, la musique féerique et les paillettes dominaient le petit champs que la ville nous avait louée. Bientôt, le rugissement des lions ferait taire les plus vaniteux, ils les éloigneraient de cet endroit enchanté qui n’était certainement pas le leurs. L’éclat des sabots des chevaux provoquerait des traces éphémères de leurs passages dans la terre, qui resterait assez longtemps pour que l’on se souvienne de nous quelques jours après que nous ayons quitté la ville. J’observais toutes ces effervescences, attendant patiemment le numéro qui me provoquait à la fois tant de peurs et de rêves. « C’est bientôt le tour de tes parents Elise. » Me dit Logan d’un air enchanté. Son père aurait voulu qu’il suive le même chemin que lui, devenant dresseur de lion. Au cours de nos entrainements, le jeune garçon avait révélé un potentiel certains le poste de voltigeur. « On reprendra ce numéro ensemble un jour. » Rajouta-t-il sur de lui. Rien n’était moins sur, chaque allusion à ma vie future retentissait comme un froissement dans ma poitrine. Je ne voulais pas passer ma vie agripper à une corde, voltigeant de mains en mains.  J’aimais le sol, la terre, toutes les histoires de trésors enfouis et de magie. Ma mère disait que je compensais le fait qu’on ne m’ait pas assez lu de conte de fée, enfant. Je ne répondis pas à Logan. Je fixais le haut du chapiteau, les yeux en l’air, observant ma mère faire un pirouette dans un océan de paillettes d’argents.


« Elise, s’il te plait, essaie de te concentrer. » La voix de mon père, dure et forte, avait retenti dans le chapiteau. Je n’y arrivais pas. Je ne pouvais pas me jeter dans le vide aussi facilement que lui. Chaque bon me provoquait un haut le cœur, une boule dans la gorge, l’envie de pleurer. J’étais complètement ridicule, tout le monde me toisait toujours au moment du saut, comme si j’étais un de ces rapaces que l’on met en cage pour les montrer aux spectateurs. Pire, je me sentais comme un insecte pris au piège sur une toile d’araignée. Pris de tremblement, je m’élançais dans le vide encore une fois, fermant les yeux, m’écrasant lamentablement dans le filet de secours. J’entendis les pas de mon se rapprocher, furieux, découragé. Désappointé. Il baissa le filet, je glissais doucement pour retrouver les pieds sur terre. « Que se passe-t-il ? » Demanda-t-il d’une voix douce. « Je n’y arrive pas. » Chuchotais-je d’une voix peu assurée. Je n’étais pas comme eux. Je ne savais pas jongler, j’étais beaucoup trop frêle et gentille pour pouvoir dresser les animaux, et je n’arrivais pas en enchaîner plus de trois ou quatre pirouettes. Par contre, je pouvais décrire l’histoire de chaque ville dans laquelle nous allions par mes recherches et je repérais la bibliothèque dès notre arrivée. Parfois même, des évènements étranges se produisaient. Comme hier, j’étais persuadée d’avoir fermé l’enclos des chevaux. Et la page de mon livre s’était tournée toute seule, pile au chapitre que je voulais. Ma mère avait dit qu’il y avait du avoir un coup de vent, sauf qu’aucune fenêtre n’était ouverte, ça ne pouvait pas être une coïncidence. « C’est à cause d’hier ? » Repris mon père. Je poussais un soupire. « Ecoute, arrête d’écouter ta mère, tu n’es pas sujette aux hallucinations. Le médecin pense qu’il pourrait s’agir d’un simple trouble qui survient à ton âge, dans quelques années tu entreras dans l'adolescence. Tu cherches ta place et tu veux voir de l’extraordinaire dans ta vie Elise. Tu vois ce chapiteau, il annonce une vie extraordinaire, pas une de tes inventions. Alors concentre toi, nom de Dieu. » J’étais sidérée. Il ne comprenait pas. Il ne comprenait rien. Je n’étais pas malade. Et cette vie si extraordinaire c’était la sienne. Pas la mienne. Je partis sur un coup de tête, m’éloignant de cette atmosphère pesante. J'avais sept ans, bientôt huit, et c'était la dernière fois que je voyais mes parents.


Je n’avais pas imaginé que ces lumières puissent me manquer autant. Même l’infâme odeur des excréments d’animaux le matin au réveil, en sortant de la caravane, me manquait. Un pincement au cœur ne me quittait pas, jamais. Je me souviens très bien du soir de mon enlèvement il y a quelques mois. Je venais de quitter le chapiteau énervée contre mon père, parce qu’il voulait absolument que je réussisse ce saut. Avec mon vertige, j’en étais incapable. La scène s’est déroulée sous les yeux de ma mère. Je l’ai vue sortir doucement de la caravane quand des personnes sont apparues derrière moi. J’ai vue dans son regard une frayeur que je ne connaissais pas, l’homme a posé sa main sur mon épaule. Je l’ai entendue hurler, puis j’ai hurlé moi aussi. « MAMAAAAAAN ! PAPAAAAA ! MAMAAAN ! » Le cris s’était perdu dans la noirceur de la scène, quelques secondes, et je n’étais déjà plus dans notre petit cocon. De la boue glissait sur mes joues, mes vêtements furent troqué pour des sortes de haillons et les jeux d’enfants furent remplacés par des coups de bâtons. Je faisais ce qu’on me dictait de faire parce que j’avais compris qu’il ne servait à rien de se rebeller, pas publiquement. Mais dès que j’en avais l’occasion, je n’écoutais plus rien. Je ne me laisserai pas enchaîner toute ma vie, je serai de nouveau libre. Les camps d’esclaves étaient si miteux que, dès les premiers jours qui suivirent mon arrivée je tombais malade. La peur, le manque, la faim, la soif, la misère. Il y avait ce garçon, arrivé un peu avant moi, qui me parlait très souvent. Il me racontait sa vie, il me racontait ce que je devais savoir sur ce nouveau monde. Quelques jours et je fus guéris, remise sur pied, d’aplomb. Mes yeux réussissaient à s’émerveiller de nouveau. Le garçon fut vendu, mais je savais qu’un jour je le retrouverai. Puis, je fus vendue à mon tour. Pendant plusieurs années, je fus au service d'un vieil homme, professeur à Poudlard. Il me laissait beaucoup de temps libre, souvent très occupé, même s'il me punissait parfois j'avais eu de la chance. Mais il est tombé très malade, et j'ai du rentré chez lui car il ne pouvait plus assumer ses fonctions, mes amis de Poudlard m'ont manqué durant ces quelques semaines. Depuis deux semaines, j'appartiens à Hélios Romanova, une famille très puissante, et très proche de mon ancien maître.

Félicitations, petit padawan, tu es officiellement validé(e) ! Toute ta laïfe, t'as attendu que cet instant pas vrai ?  Bref, tu fais officiellement partie de la grande famille qu'est Bloody Hell et on est ravis de te compter parmi nous !

Toutefois, ton inscription (et ton intégration) ne sera que plus complète en faisant les deux-trois trucs obligatoires qui suivent la validation. Pas de soucis, ça dure cinq minutes et après, t'es lâché(e) dans la jungle, bby.  Mais tu peux toujours nous mpotter si tu es perdu(e)   

Tout d'abord, il te faudra remplir les registres afin de permettre au staff de savoir qui tu es et ce que tu fais (big brother is watching you.  ) N'hésite pas à aller vérifier ça et là si l'équipe administrative a bien fait son job ! Après ça, il te manque plus que des liens, éventuellement un scénario et des rps ! Entre deux rédactions, n'hésite pas à venir flooder et jouer avec nous ! Et si jamais tu dois partir, passe par les absents, tu serais un amour !
Bref, bienvenue, félicitations, on t'aime, merci.