Être un enfant bâtard et une infamie faite à la pureté du sang, ce n'est pas tous les jours faciles - même pour ce brave et toujours joyeux Alcide. Heureusement, le garçon n'est pas venu au monde et il a toujours pu compter sur son jumeau pour l'épauler et l'aider à garder le sourire. Le Gryffondor est une petite boule de joie de vivre et un véritable rayon de soleil pour ses quelques proches. Enfant rieur et taquin, il n'en reste pas moins un rebelle dans l'âme qui a d'ailleurs tendance à trop ouvrir sa charmante bouche quand il ne le devrait pas - ce qui lui a déjà valu bien des sévices et autres punitions au château. Mais ce n'est pas ce qui va arrêter le jeune garçon qui dit - presque - toujours ce qui lui passe par la tête avec une sincérité et une honnêteté déconcertantes. Membre de la Rébellion à ses heures perdues, il voudrait un jour pouvoir travailler à St. Mungo et ce, malgré son hyperactivité qui l'empêche de se concentrer en cours. En effet, Alcide a un rêve: trouvé un remède à la lycanthropie. Ne pouvant pas s'empêcher de s'en vouloir pour ce qui a pu arriver à son frère - persuadé qu'il aurait pu l'empêcher de sortir pour jouer- il se donne à cent pour cent dans ses études pour réussir à trouver une solution à son secret et ainsi, rattraper les torts qu'il lui a indirectement fait en ne le retenant pas cette nuit-là. Brave Alcide, toujours là pour aider les autres et prendre soin d'eux.

S'il y a bien une chose que les sorciers ne supportent pas, c'est bien le métissage des sangs. Les purs, avec les purs, les mêlés avec les mêlés. Il est donc tout naturel que ceux et celles transgressant cette loi presque sacrée soient regardés de haut - et c'est malheureusement le cas pour Mikhael et son frère Alcide. Depuis l'enfance, les deux jeunes gens subissent les chuchotements, médisances et crachats en tout genre mais ils ne se sont jamais laissés abattre. En effet, élevés seulement par leur mère - leur sang-pur de père les ayant abandonné sans la moindre once de remord - ils se sont endurcis très rapidement et ils ont appris à ne pas laisser les autres les atteindre. Mikhael, tout particulièrement, s'est endurci en raison d'un tragique évènement ayant eu lieu dans son enfance. En effet, n'écoutant pas sa mère qui lui avait strictement interdit de le faire, il sortit jouer dans le jardin en pleine nuit et il fut attaquer par un loup-garou sauvage. Si le pire fut évité, le petit garçon fut tout de même mordu et il devint à son tour lycanthrope - un secret qu'il tente au mieux de garder. Pourtant, ce n'est pas chose aisé: il faut dire qu'il est du genre à attirer l'attention sur lui en se  rebellant contre le système et en tentant tant bien que mal de combattre le despotisme des sang-purs  à Poudlard. C'est une cause risquée - surtout pour lui - mais il n'en a cure: son combat passe avant toute chose, même sa propre liberté, même sa propre vie.

Cela fait de très nombreuses années que le pauvre Isak n'a jamais pu voir sa mère. En effet, alors qu'il n'avait que huit ans, la jeune femme quitta le domicile familial, laissant derrière elle enfants et mari sans le moindre scrupule. Elle ne revint en effet jamais et ne donna aucun signe de vie à sa famille - au grand dam d'Isak et de ses quatre frères et soeurs. Bien que les Akerson n'ont jamais manqué d'argent, les années suivant ce départ furent difficiles pour le petit brun. D'une nature douce et travailleuse, il a pris sur lui d'aider son père du mieux qu'il le pouvait et de prendre soin des autres enfants avec toute la tendresse qu'il possédait en lui. Ce fut d'ailleurs difficile pour Isak d'aller à Poudlard: si beaucoup d'adolescents se réjouissaient à l'idée de monter dans les calèches et de commencer une nouvelle vie, le garçonnet avait peur de laisser ses proches derrière lui et de les abandonner à son tour. Mais finalement, le gamin put apprécier son entrée au château qui devint rapidement sa seconde maison. Isak est un poufsouffle doux et rieur qui ne cherche pas les ennuis. S'il évite de s'impliquer dans les conflits de sang, il ne peut se retenir parfois de grimacer en voyant des esclaves se faire battre ou maltraiter par leurs maîtres. Conscient qu'il vaut mieux pour lui qu'il reste à sa place pour éviter d'attirer des foudres sur les siens, il ne peut empêcher son coeur de battre pour une belle jeune fille qu'il ne pourra malheureusement jamais avoir en raisons de leurs trop nombreuses différencs. Du moins, c'est ce qu'il croit pour le moment - ignorant que la demoiselle en question a rejoint la Rébellion et qu'elle se bat pour un monde où chacun pourra devenir qui il désire être - indépendamment de son sang ou de sa fortune.

Cato fait partie de ceux qui n'ont pas eu de chance. Né dans une famille extrêmement pauvre, il a vu ses parents raquer le sol pour quelques morceaux de pain et s'en est toujours senti terriblement frustré et en colère. Une colère qui n'a cessé de grandir dans son coeur mais aussi de se transformer petit à petit en ambition. Une ambition dangereuse qui failli faire de lui un monstre mais qui ne fit pas le poids finalement face à son âme fragile mais résistante. C'est sur le marché des esclaves qu'il fit la rencontre des deux plus importantes femmes de sa vie et sur ce même marché qu'un simple geste de gentillesse pure le sauva des années plus tard des ténèbres. D'un caractère vicieux et cassant, le blond est cependant entouré d'un groupe d'amis soudés qui lui ont appris que la vie n'est pas juste injuste et cruelle mais aussi douce et légére par moment. Sincèrement attaché à ses proches, c'est pour eux - et aussi un peu pour lui, pour enfin briser ce plafond de verre qu'il hait tant - qu'il a rejoint la Rébellion et qu'il met aujourd'hui ses talents pour la ruse et les mauvais tours à contribution. Commençant lentement mais sûrement à ouvrir les yeux sur la situation des esclaves qu'il ne défendait autrefois que par intérêt personnel - à savoir, ses amis Rozen et Hunter - il est encore aveugle aux tourments que vit la seule sorcière à avoir jamais touché  son coeur de Don Juan brisé. Et nul doute que s'il ne le fait pas très rapidement, s'il ne perd pas cette tendance qu'il a à se croire la seule victime sur terre de ce système injuste qu'est le monde sorcier, il perdra la seule femme jamais faite pour lui.

Pour la plupart des gens, la beauté est un cadeau du ciel mais dans le cas de cette pauvre Lyanna, ce fut plutôt une malédiction, la raison de tout son malheur.  Née dans une famille de sang-mêlés sans argent ni influence, elle a connu une enfance très difficile et elle a très souvent passé plusieurs journées sans pouvoir manger ne serait-ce qu'un quignon de pain. Sa famille étant bien trop orgueilleuse pour demander de l'aide au Von Rosen - aide que de toutes les manières, leurs seigneurs ne leur aurait pas donnée - la petite fut envoyée sur les marchés d'esclaves - complètement déguisée - pour mendier auprès des familles plus riches. C'est ainsi qu'elle rencontra le fils des Arryn, Cato, qui devint son tout premier ami. Les deux jeunes gens étaient très proches et le petit blond veillait tout particulièrement sur la rouquine, l'aidant du mieux qu'il pouvait à subvenir également aux besoin de sa famille alors qu'il devait déjà dans un premier temps s'occuper de la sienne. Ce fut peu après son entré à Poudlard que la vie de la jeune femme se compliqua nettement. Devenue plus âgée et surtout, beaucoup plus attirante, les parent de la belle rousse ne mirent pas longtemps à se rendre compte d'à quel point les hommes semblaient ardemment désirer leur unique enfant. Il ne leur fallut pas longtemps pour trouver comment tirer profit de la beauté de la jeune femme. Dès l'âge de quinze ans, ils commencèrent à la prostituer dans des cercles secrets et très haut placés, faisant d'elle une véritable prostituée. Enchaînant contre des services ou des gallions les passes et autres soirées glauques dans le plus grand des secrets, elle permet à ses parents de s'élever quelque peu auprès de leurs confrères au sang mêlé, par s'attirant les faveurs des sang-purs. Mais cette vie n'est pas sans dommage sur la rousse qui elle, en souffre énormément. Si elle sourit, si elle n'est que gentillesse et indulgence avec les autres, à l'intérieur, elle n'est plus qu'une poupée brisée. Une poupée que le monde malmène et qui, sans ses amis qui remplissent le vide dans son cœur et l'aident à tenir chaque jour qui passe, pourrait bien rendre les armes et décider de quitter cette vie trop impitoyable pour elle.

La vie d'Aysun aurait pu être parfaite. La jolie blonde est en effet, le miracle de ses parents qui, après de nombreux essais infructueux pour obtenir un enfant, se virent enfin offrir cette belle petite blonde, tout droit descendue du ciel pour répondre à leurs prières. Oui, la vie de la Poufsouffle aurait pu être un véritable contes de fée si son père n'avait pas eu ce défaut, ce vice qui gâcha absolument tout dans l'existence de sa petite princesse: le goût du jeu. En effet, à force d'accumuler des dettes qu'il ne pouvait pas payer, Ryder senior finit par mettre certaines personnes très en colère - des personnes qui finirent par envoyer un loup-garou mordre son unique enfant en guise de punition. Depuis ce jour, la douce, la tendre Aysun est atteinte de lycanthropie - un mal qu'elle tente pour le mieux de cacher aux yeux des autres. En effet, être un lycan est une des pires choses dans le monde magique, une chose si horrible qu'elle pourrait amener Aysun a être rejetée par tous. Conscients de cela, ses parents ont toujours veillés à combler les moindres désirs de leur unique enfant - sans se rendre compte qu'Aysun ne leur en voulait en effet, absolument pas pour son sort. En effet, bien qu'elle soit effrayée à l'idée qu'on puisse découvrir ce qu'elle est réellement, la Poufsouffle n'en veut à personne et accepte même sa condition avec une certaine philosophie. Elle ne peut pas changer ce qu'elle est et pleurnicher ne servirait strictement à rien et de ce fait, elle préfére profiter de la vie et sourire autant qu'elle le peut - ayant conscience que tout peut s'arrêter du jour au lendemain. Et autant dire que le chantage que lui impose Aegon Blackfyre ne fait que renforcer cette idée chez la jeune fille que la vie doit être pleinement vécue - et sans le moindre regret. Si elle doit tomber demain, alors, elle aura profité de tout aujourd'hui.  

C'est dans une famille de rebelles que la belle Amaryllis a vu le jour. Son père étant mort au cours de la précédente Rébellion, sa mère a fini par se remarier avec un homme bien plus strict et à cheval sur les règles avec qui la Gryffondor n'a jamais réussi à s'entendre. Ayant hérité de l'esprit de son paternel, elle n'a jamais aimé ce système qu'elle juge archaïque et poussiéreux, et elle n'attend qu'une seule chose, pouvoir prendre contact avec la Rébellion et rejoindre leurs rangs. Sachant que sa famille cherche pas tous les moyens à la fiancer à un jeune homme, la gryffondor sort officiellement avec un de ses amis mais ne ressent aucun sentiment pour celui-ci - pas même une attirance. Et pour cause: la sorcière est lesbienne. Depuis toujours, ce sont les filles et non pas les hommes qui l'attirent - et elle ne désire absolument pas se marier avec qui que ce soit et fonder une famille. Eprise de liberté, elle veut faire le tour du monde et laisser derrière elle toutes ces obligations et restrictions qui l'étouffent. Et il se pourrait bien qu'elle ait trouvé la personne avec qui elle voudrait quitter ce monde de faux-semblants et de mesquineries. Le problème? C'est une esclave. Amoureuse de sa propre maîtresse. Et qui ne sait absolument pas qu'elle, elle existe. C'est définitivement très mal parti.

Née dans une famille de sang-mêlés aux revenus malheureusement faibles, la beauté de Piper a souvent été utilisé par ses parents comme un moyen d'attirer les regards des autres et leurs faveurs. Mariée trop jeune à un homme trop vieux qu'elle n'aimait pas et qui la dégoûtait, Piper endura pendant plusieurs années cette union avant de ne plus pouvoir le supporter. Cela atteint son apogée quand elle tomba finalement enceinte - la situation l'horrifiant tellement qu'elle se fournit du thé de lune pour se faire avorter toute seule. Ne pouvant plus endurer cette vie, elle employa les services d'un esclave en dehors de sa maisonnée pour se débarrasser de son chair et tendre et pouvoir, enfin, espérer mener sa vie comme elle le désirait. Désormais libre, elle profite de la vie et de l'argent de son défunt époux comme elle n'a jamais pu le faire auparavant, tout en essayant d'éviter les feux des projecteurs pour ne pas que la mort considérée comme naturelle de son époux ne finisse par être remise en question et donc, sujette à une enquête. Mais elle ne se fait pas trop de souci à ce sujet: les membres de la police sorcière ont bien mieux à faire que d'enquêter sur la mort d'un sang-mêlé, aussi riche et influent ait il pu être. Il n'était, après tout, pas membre d'une grande famille -  et heureusement pour elle.